Cette fois c’est différent : 1m90, crâne rasé de près et une assurance au micro assez déconcertante.
Il faut dire que cela fait des mois que le jeune homme de 27 ans, qui a vécu une bonne partie de sa vie aux États-Unis auprès de sa mère, Cécilia Attias, se prépare en cultivant son réseau parisien – des intellectuels de droite aux principales figures des Républicains. Il commente par ailleurs l’actualité américaine dans les médias, on l’a surtout vu sur LCI, la chaîne d’info du groupe TF1, où il officie depuis le mois d’avril, quitte à faire grincer des dents, le jeune homme ayant pour parrain de baptême l’actionnaire principal de TF1, Martin Bouygues.
Pour ce qui est des idées, Donald Trump l’inspire beaucoup
En tout cas Louis Sarkozy fait crédit à Trump d’avoir su, contrairement au camp démocrate, parler aux Américains, et même à ceux d’origine immigrée. Il plaide donc pour que la droite française retienne la leçon et “courtise nos concitoyens issus de l’immigration”, qui pour beaucoup ne se reconnaissent pas dans la gauche “woke”.
Il tient pourtant un discours très ferme sur l’immigration. Pour lui, Donald Trump l’a prouvé : cela n’a rien de contradictoire. Louis Sarkozy répète donc à tout bout de champ qu’il faut réduire les flux de l’immigration et réussir à faire exécuter les fameuses OQTF (les “obligations de quitter le territoire français”). C’est ainsi selon lui que la droite remportera à nouveau des élections.
Une admiration pour Bruno Retailleau
Et parce qu’il est trop malin pour se lancer complètement seul, le vingtenaire s’est pris de passion pour le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, dont il loue la “religion de l’action” et qu’il encourage à prendre la présidence des Républicains.
Comme Bruno Retailleau, le jeune Sarkozy croit aux vertus de l’assimilation, mais il dit les choses à sa façon provocatrice : “Si dans quatre siècles les Français ont tous la couleur de mon café, je m’en fous. S’ils boivent du vin et payent leurs impôts, on aura réussi”, dit-il par exemple.
Une petite phrase rapportée par POLITICO qui lui a valu ce week-end un torrent de critiques venues de l’extrême droite… Et autant de publicité…
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