Dominique de Villepin ne ferme pas la porte à une candidature : « Je mène une bataille d’idées, faut-il aller plus loin ? »

Dominique de Villepin ne ferme pas la porte à une candidature : « Je mène une bataille d’idées, faut-il aller plus loin ? »
Dominique de Villepin ne ferme pas la porte à une candidature : « Je mène une bataille d’idées, faut-il aller plus loin ? »

« J’ai toujours eu pour priorité – mon histoire en témoigne – de servir quelqu’un. Je m’engage auprès et avec Jacques Chirac. Quand Jacques Chirac est parti, je suis parti et je n’ai jamais voulu revenir », a souligné l’ancien Premier ministre, actuellement conseiller aux relations internationales, justifiant ainsi son retrait de la vie politique. « Aujourd’hui, c’est notre pays qui est en jeu, a-t-il poursuivi. Nous ne pouvons pas être économes, ni avec notre -, ni avec notre énergie, ni avec nos idées. Je mène le combat pour ce que je crois être une boussole française, une exigence française. Nous verrons, au moment des rencontres, qui et comment. »

“Emmanuel Macron va se retrouver face à une personnalité qui, du coup, risque d’être vite plus grande que lui”

Incarnation du gaullisme social

A 71 ans, Dominique de Villepin, incarnation du gaullisme social, n’hésite pas à faire régulièrement entendre sa voix, tant sur l’actualité internationale – guerre au Moyen-Orient, chute de Bachar al-Assad – que sur le chaos politique dans lequel la est plongée. depuis la dissolution en juin dernier.

Concernant la nomination, vendredi, de François Bayrou à Matignon, poste qu’il a lui-même occupé de 2005 à 2007, il prédit des relations tendues avec le chef de l’Etat. “Emmanuel Macron va se retrouver face à une personnalité qui, du coup, risque d’être rapidement plus grande que lui”, a-t-il déclaré dans l’émission “C l’hebdo”. François Bayrou renouvelle l’équation présidentielle, il est l’héritier d’Henri IV. A ce titre, il a rêvé toute sa vie de réconcilier les Français. Alors à deux ans d’une élection présidentielle, quand on en rêve, on ne peut s’empêcher d’entretenir l’idée d’être un jour candidat. François Bayrou va devoir résoudre une équation très complexe, avec les autres partis politiques, mais aussi avec le sien au sein du bloc central. »

Positions populaires à gauche

En juillet dernier, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac estimait que le président de la République devait appeler « la force arrivée en tête le soir des élections », à savoir le Nouveau Front populaire, pour gouverner. « C’est la tradition républicaine », a-t-il rappelé. Avant le second tour des législatives de juin, il avait aussi appelé à voter pour la gauche chaque fois qu’elle se trouverait face au RN. Une position loin de faire l’unanimité à droite, bien plus adepte du ni-ni voire des rapprochements avec l’extrême droite. Dominique de Villepin est en effet entré dans les bonnes grâces du Nouveau Front populaire. Une popularité qui s’explique aussi par ses positions sur le conflit israélo-palestinien.

 
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