Encore 90 minutes cruciales : pourquoi c’est si important pour le FC Aarau contre Xamax
Le FC Aarau se rend aujourd’hui à Neuchâtel pour le dernier match de l’année. Contre Xamax, il s’agit d’une bonne finition – pour la table et pour l’ambiance. Et peut-être même autour de la Barrageplatz. Pourquoi c’est possible.
Il y a ces statistiques du FC Aarau sur gazon artificiel. Elle n’est pas très positive. Il n’a remporté que quatre des 14 derniers matchs sur surface plastique. Deux d’entre eux ont participé aux derbys de la saison dernière contre Baden. Aarau a perdu les deux derniers matchs sur gazon artificiel de Neuchâtel. Ils sont nés après de terribles performances.
Mais avant la fin de l’année aujourd’hui (20h15/AZ live ticker) à la Maladière, l’entraîneur d’Aarau Brunello Iacopetta se réjouit que le match ne se déroule pas sur un gazon naturel, profond à cette époque de l’année. Le fait que les performances récentes de son équipe n’aient plus été aussi vives qu’il y a un mois ou deux y est également pour quelque chose : Iacopetta a remarqué une certaine fatigue.
Troisième ou sixième ? Trois points ou neuf points ?
Cela s’est clairement manifesté lors du match 1-0 à domicile contre Lausanne-Ouchy dimanche dernier. «La première demi-heure a été très bonne, mais ensuite c’est devenu de plus en plus difficile. À un moment donné, il s’agissait simplement de maintenir l’avance au fil du -. Je ne pense pas que nous aurions pu nous améliorer à nouveau si Ouchy avait égalisé”, a déclaré Iacopetta.
Mais revenons au gazon synthétique et au match d’aujourd’hui à Neuchâtel. Ce n’est pas un hasard si Aarau a réalisé sa meilleure performance depuis la trêve internationale de mi-novembre il y a deux semaines lors du match 1-1 à l’extérieur contre le leader Thoune. Les jeux s’y déroulent également sur du gazon artificiel. Cela nous donne également du courage pour la performance contre Xamax. Car même si seulement trois points sont à gagner, ces 90 dernières minutes de l’année auront beaucoup de poids lorsqu’il s’agira de dresser le bilan de la première moitié de saison.
Iacopetta et les environs d’Aarau peuvent répéter de manière si mantra qu’il ne faut « pas encore regarder la table » et que « le règlement ne sera réglé qu’en mai ». Pour l’état de la « Piazza », c’est-à-dire du public qui discute, se lamente et fait la fête, il est très important qu’Aarau aborde les vacances d’hiver à la troisième place, peut-être à seulement trois points de la première place. Soit à la sixième place avec un handicap de neuf points au leader et éventuellement sept à la place de barragiste.
Et nous pensons aussi qu’Aarau, bien qu’actuellement à quatre points de l’Etoile Carouge, deuxième, pourrait encore jouer à cette place très barrière. Je suis désolé, quoi ? Ce qui semble mathématiquement impossible pourrait devenir réalité si les lumières du FC Schaffhouse en difficulté financière s’éteignaient pendant les vacances d’hiver.
Soudain sur la Barrageplatz grâce à Schaffhouse ?
Ensuite, comme l’équipe de Schaffhouse n’aura pas terminé toute la première phase en raison d’un match reporté, tous les résultats de l’équipe de Suisse du Nord-Est seront annulés. Et le FC Aarau pourrait en profiter. Il ne lui serait retiré que trois points parce qu’il avait perdu un match contre Schaffhouse, tandis que Carouge perdrait les six points gagnés contre Schaffhouse. Pour rattraper Genève, voire les dépasser, Aarau n’aurait qu’à marquer plus de points qu’eux lors de la dernière manche de l’année.
Tout cela n’est peut-être qu’une théorie grise et pas le scénario le plus réaliste pour les prochaines semaines, mais cela montre également qu’il faut s’attendre à presque tout en Challenge League cette saison. C’est pourquoi il est important de terminer la fin d’un long automne footballistique dans la meilleure forme possible, physiquement et mentalement.
Iacopetta est convaincu que son équipe est à nouveau prête. Le stratège Izer Aliu, blessé à l’épaule, est de nouveau porté disparu. Mais sinon, l’équipe s’est remise des deux matchs disputés en moins de 72 heures la semaine dernière. Grâce à une semaine d’entraînement… sur le gazon synthétique de Schachen, un peu moins pénible que les terrains du Brügglifeld.
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