“Ce n’est pas viable pour moi de retourner au pot chaque année”

“Ce n’est pas viable pour moi de retourner au pot chaque année”
“Ce n’est pas viable pour moi de retourner au pot chaque année”

Cela fait 10 ans que Tony Parker a pris les commandes totales de l’ASVEL, club qu’il a mené quatre fois au titre de champion de depuis (2016, 2019, 2021 et 2022) en parallèle de son intégration à l’EuroLeague. Mais l’intégration au groupe OL, vendu par Jean-Michel Aulas à John Textor, et l’utilisation de la LDLC Arena ne se sont pas déroulées comme prévu. L’ancienne star du basket français a alors tenté des associations fragiles avec Smart Good Things Réussir présenter un budget capable de rivaliser avec celui des grands clubs européens. Mais ces partenaires ne se sont pas révélés aussi fiables qu’espéré.

Au moment de faire le point au micro de David Loriot pour L’Équipe, Tony Parker s’exprime sur ces sujets économiques.

« Groupe OL, c’est fini ! La stratégie de Textor est uniquement le football. Le basket ne l’intéresse pas. Avec l’OL, on n’est plus une famille. L’OL reste actionnaire du club cette saison (à hauteur de 25%), mais je pense qu’il souhaite le vendre. Avec Jean-Michel Aulas, nous avions envie de faire de grandes choses ensemble. Nous ferons autrement. Pour Smart Good Things, je suis passé à autre chose. C’était une opportunité (à l’hiver 2023, Parker souhaitait échanger ses actions ASVEL contre des actions SGT, qui seraient devenues majoritaires dans le club, TP continuant d’en assurer la présidence), c’est dommage. Peu de gens souhaitent investir dans le basket-ball. L’idée a toujours été de faire grandir le club. Je n’ai jamais voulu partir. Quand on connaît ma vie privée, mes enfants sont là, j’aime Lyon, je n’ai pas envie d’aller ailleurs. Pour Skweek, c’est juste qu’il ne paie pas. S’il payait à -, il n’y aurait aucun problème. Là, cela met la pression sur la trésorerie au quotidien. Nous ne continuerons peut-être pas avec Skweek l’année prochaine. Ce n’est pas non plus durable que je retourne au pot chaque année. Je pense qu’il faut le faire dès le début, pour lancer le projet, notamment le club féminin. Mais ce n’est pas durable. J’ai dit l’année dernière que c’était la dernière fois. C’est ça. Il va désormais falloir faire les choses différemment. »

En disposant d’un budget de fonctionnement largement réduit, l’ASVEL s’en sort cependant mieux sportivement, avec un recrutement plus conséquent, et le retour d’une base de joueurs français montante.

France

 
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