Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 9 décembre 2024 à 8h23
Lors d’une soirée qui a vu son illustre coéquipier Chris Paul (10 passes décisives dans ce match) devenir le deuxième meilleur passeur de l’histoire de la NBA, Victor Wembanyama, qui faisait son retour, a mis fin à une série de trois défaites des Spurs en permettant à son équipe (25 points, 10 rebonds) pour se relancer aux dépens de New Orleans (121-116). Le tout en manquant pratiquement tout le premier quart-- suite à de nouveaux maux de dos.
Retour gagnant pour Victor Wembanyama qui avait encore très peur. Absent lors des deux dernières sorties de son équipe en raison de douleurs lombaires qui l’ont empêché de produire son meilleur basket, la superstar des Spurs a retrouvé l’action dimanche soir pour la visite de La Nouvelle-Orléans à San Antonio. Portés par leur pivot français, les Texans, qui se sont soldés par trois défaites (à Phoenix et contre Chicago et Sacramento) en ont profité pour renouer avec la victoire (121-116) aux dépens de la pire équipe du moment en NBA ( 5 victoires – 20 défaites). Pour ne rien arranger pour les Pélicans, la queue de la Conférence Ouest a été une nouvelle fois privée de ses deux leaders Zion Williamson et Brandon Ingram. Mais les Spurs ont souffert jusqu’au bout, les visiteurs revenant devant (116-114) à la fin du match. Wembanyama a ensuite pris les choses en main, d’abord en réussissant l’un de ses trois tirs lointains de la soirée (3 sur 7 à trois points) puis en poursuivant son sans-faute (4 sur 4) sur la ligne des lancers francs. .
Paul dans l’histoire
Une finale en apothéose pour un « Wemby », auteur d’un double-double au finish (25 points – 10 rebonds), mais aussi de 3 contres et d’une passe décisive, qui avait pourtant débuté le match avec une grosse frayeur. Le match venait à peine de commencer (nous ne jouions que depuis trois minutes), le rookie de l’an dernier, qui avait traversé toutes les émotions lors de cette soirée, a été contraint d’abandonner ses coéquipiers après avoir ressenti une nouvelle douleur à ce bas du dos qui l’avait déjà forcé lui de sauter les deux rencontres précédentes. Au retour des vestiaires, l’ancien joueur vedette de l’intérieur de Boulogne-Levallois a fini par revenir, mais seulement au début du deuxième quart--. Il a donc été absent pendant quasiment toute la première période – et a donc marqué ses 25 points en seulement 26 minutes passées sur le terrain – pour son équipe qui a pourtant pu compter à ce moment-là, et plus tard aussi, sur un Chris Paul devenu dimanche à A 39 ans (NDLR : il dispute sa vingtième saison en NBA) en ajoutant dix passes décisives à son compteur (qui s’élève désormais à 12 099) le deuxième meilleur passeur de l’histoire de la ligue derrière John Stockton (15 806).