Le Stade toulousain, grand vainqueur de l’Ulster pour son entrée dans la compétition, a notamment été porté par la puissance d’Emmanuel Meafou et la capacité d’Antoine Dupont à dynamiser toutes les séquences offensives.
Les sommets :
Emmanuel Nouveau
Quel match pour le colosse toulousain ! Ce dimanche, Emmanuel Meafou s’est montré bien trop fort face à ses adversaires de l’Ulster. D’entrée de jeu, il a imposé sa puissance sur toutes les zones de contact, que ce soit dans les rucks où il a été plusieurs fois dominant, ou dans le jeu où il a constamment progressé. Grâce à sa technique individuelle, il a même parfois apporté une continuité dans la passe plutôt que de se contenter d’une charge. Et le deuxième trio a également été décisif, avec un doublé dès le premier acte seulement. Comme d’habitude à l’approche des lignes, il casse en force le verrou nord-irlandais. Une performance XXL de sa part.
Antoine Dupont
Il était le Dupont des grands jours, comme c’est souvent le cas dans les événements importants. Dès les premières minutes, le capitaine toulousain a donné le ton du match en imposant un rythme d’enfer et en cherchant les failles dans la défense adverse pour y placer ses partenaires. Toujours aussi précieux aux pieds (dont un énorme 50-22 en début de seconde période et une passe décisive exceptionnelle pour Capuozzo) ou en défense, il a été à l’origine de la plupart des superbes séquences offensives de son équipe, sur lesquelles il a dynamisé et distribué le jeu à la perfection. Un poison pour l’Ultser. Et il s’est même proposé de tenter le coup.
Pierre-Louis Barassi
Le trois-quarts central du Stade toulousain connaît actuellement une période prolifique. Plein de confiance et préféré à Paul Costes dans le XV de départ pour cette première rencontre de Coupe des Champions, il a clairement répondu aux attentes du staff toulousain. C’est lui qui réalise le premier centre du match, amenant l’essai de Matthis Lebel. Au-delà de ça, très pointu, il a été présent dans de nombreux bons coups ce dimanche et s’est fait remarquer par sa justesse dans ses interventions (malgré un en-avant évitable en fin de match). Aussi, il faut souligner son efficacité défensive, avec plusieurs plaquages autoritaires.
Les flops :
Adam Morgan
Il est difficile de lui faire porter une trop grande responsabilité dans la défaite des siens, tant l’Ulster a été dominé à Ernest-Wallon. Mais l’ouvreur a clairement été fautif sur trois actions similaires dans le match. Une première fois où son équipe, en grande souffrance en première période, a eu l’occasion de revenir dans le camp toulousain grâce à un penalty. Mais Adam Morgan ne parvenait pas à trouver la touche… Rebelote quelques minutes plus tard, lorsqu’il manquait cette fois l’occasion de bénéficier d’un penalty et tapait sur un ballon mort. Sans oublier un coup d’envoi direct en touche en seconde période. C’est impitoyable pour le champion en titre.
Werner Kok
Pour son retour à Toulouse, où il était wild-card de la Coupe du monde en 2019, l’ailier sud-africain a beaucoup souffert. Cela a été particulièrement vrai en première mi--, au cours de laquelle la grande majorité des actions dangereuses de Toulouse se sont produites de leur côté. Souvent hors de - défensivement, il rate deux plaquages et prend plusieurs fois du retard sur ses adversaires directs. Et offensivement, il n’a jamais su peser, manquant même un ballon d’interception bien à sa portée.
Toulouse note :
- 15. Thomas Ramos : 7,5/10
- 14. Ange Capuozzo : 7/10
- 13. Pierre-Louis Barassi: 7.5/10
- 12. Barres chocolatées Santiago : 7/10
- 11. Matthis Lebel : 6,5/10
- 10. Romain Ntamack : 6,5/10
- 9.Antoine Dupont : 8,5/10
- 8. Alexandre Roumat: 7/10
- 7. Léo Banos : 7/10
- 6. Jack Willis : 6/10
- 5. Emmanuel Nouveau : 8,5/10
- 4. Thibaud Flament: 7/10
- 3. Dorian Aldegheri : 6/10
- 2. Tourbe Mauvaka : 6/10
- 1. David Ainu’u : 6/10