Samedi soir, les Franciliens ont fait leurs adieux au stade Duvauchelle de Créteil, dont la pelouse luxuriante ne laissera pas de souvenirs impérissables aux amateurs de beau jeu…
Ils étaient 5 497 à braver le froid et la pluie samedi soir pour dire au revoir au stade Duvauchelle de Créteil. lors du Racing-Harlequins. Sauf retournement de situation improbable, le Racing 92 ne devrait plus jouer sur ces terres cette saison et pour être honnête, ce n’est pas une si mauvaise nouvelle. Déjà, car la piste d’athlétisme qui entoure l’enceinte Duvauchelle place les spectateurs assez loin de la scène. Et puis, parce que cette pelouse, incroyablement lourde, ne sert pas le jeu offensif. Mais alors pas du tout. Y a-t-il vu un seul bon match de rugby depuis que les Racingmen ont élu domicile dans le sud de Paris début septembre ? A-t-on assisté une seule fois, sur les cinq productions dont nous parlons, à une pluie d’essais et à un déluge de courses ?
Poser la question, c’est y répondre et en ce sens, nous sommes nombreux aujourd’hui à saluer, non sans plaisir, le retour prochain des Racingmen à Paris-La Défense-Arena. Dans la salle de concert de Nanterre, le club des Hauts-de-Seine va enfin retrouver son « foyer » et une base de supporters qui, sans se faire délirant, reste encore plus importante qu’elle ne l’était ces dernières semaines à Créteil. Surtout, après avoir été sevrés pendant toute la première partie de saison, espérons que désormais, sur le terrain ultra rapide qui colle si étroitement à leurs morphotypes, les Racingmen pourront profiter de la confiance acquise face aux Harlequins et développer, enfin, le jeu ambitieux que nous promet le manager anglais Stuart Lancaster depuis son arrivée au club…