Il Archevêque de Santiago, Fernando Chomalíqui à partir de ce samedi sera le nouveau cardinal chilien, a assuré que l’Église chinoise “Il a fait un excellent travail” face aux abus sexuels et à leur dissimulation.
Cela s’est produit dans le cadre d’une rencontre avec les médias à la veille de la réception de la casquette et de la bague du cardinal.
Dans cette affaire, Chomalí a soutenu que la nomination comme cardinal est une responsabilité qui va « au-delà de l’Église ».
« J’ai remarqué que même les non-croyants ont vu dans ce rendez-vous un signe d’espoir et j’espère ne pas le décevoir », a-t-il expliqué.
Bien qu’il ait dit que Il n’a pas encore parlé avec le président Gabriel Boricsouligne que le jour où le Pape a annoncé sa nomination, un ministre – représentant le gouvernement – est apparu pour le féliciter.
Abus et dissimulation
Concernant le scandale d’abus et dissimulation par les évêques, ce qui a conduit à la démission de l’ensemble de la conférence épiscopale chilienne en 2018, Chomalí a assuré que « nous devons être très vigilants », soulignant qu’« il est évident que la société chilienne a reconnu et aussi la Doctrine de la Foi, qui “Nous avons fait un excellent travail.”
« Nous avons embauché des gens. Nous avons fait beaucoup de travail de sensibilisation au niveau des écoles, des paroisses… Nous avons fait un travail extraordinaire au niveau de la Conférence épiscopaledes diocèses…. Il y a des bureaux pour le bien-être dans tous les diocèses, ce qui est un exemple et nous allons continuer dans cette voie », a-t-il ajouté.
Ajoutant que « nous devons garder non seulement un bon traitement« Mais cela va bien plus loin : nous devons veiller à l’amour et à la miséricorde chrétienne. »
Le nouveau cardinal chilien, qui pourra élire le nouveau pape, assure que François « a clarifié » l’avenir de l’Église.
« Il a dit clairement que nous ne devions pas porter de chaussures rouges, il a dit clairement que nous devions vivre austèrement comme tout le monde (…) a laissé sa propre marque concernant les personnes et c’est une exigence de bon sens, c’est-à-dire que cela n’a pas beaucoup de sens de parler de pauvreté si l’on ne la vit pas », a-t-il conclu.