Le 6 décembre, la Commission européenne a officiellement conclu les négociations de l’accord de libre-échange du Mercosur censé lier l’Union européenne et cinq pays d’Amérique latine. Sa ratification peut encore être bloquée à condition que quatre pays représentant 35% de la population européenne s’y opposent. Alors que l’Italie a exprimé son refus du texte « tel quel », le « non » l’emportera-t-il ? Quoi qu’il en soit, la péninsule se trouve dans une position décisive.
Il s’agit d’une nouvelle étape vers la ratification du Mercosur. Ce 6 décembre, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a officiellement conclu les négociations de l’accord de libre-échange censé relier le Vieux continent et l’Amérique latine, lors du sommet de Montevideo (Uruguay). Résolument contre, la France se mobilise pour rallier à ses côtés au moins trois Etats, regroupant 35% de la population européenne, condition condition sine qua non bloquer le traité. La Pologne, et plus récemment l’Italie, ont exprimé leur refus du texte “en l’état”. Cette dernière, qui représente 13 % de la population européenne, représenterait une charge importante. Le choix de l’Italie est en tout cas scruté de près et comporte également de nombreux défis pour sa politique nationale.
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