L’entente surprenante entre Marine Le Pen et Mathilde Panot, Lucie Castets s’énerve – L’Express

L’entente surprenante entre Marine Le Pen et Mathilde Panot, Lucie Castets s’énerve – L’Express
L’entente surprenante entre Marine Le Pen et Mathilde Panot, Lucie Castets s’énerve – L’Express

C’est fou comme la dissolution a vraiment tout clarifié ! Ce deuxième quinquennat ne ressemble décidément à aucun autre. Le gouvernement Attal n’avait déjà pas duré longtemps, et voilà que Michel Barnier est renversé par une motion de censure trois mois après sa nomination. La crise n’en finit pas, la vie politique entre dans une nouvelle ère.

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Antoine Armand, les pieds sur terre

Les ministres du gouvernement Barnier se savaient dans une situation précaire, même s’ils n’imaginaient pas forcément une fin aussi rapide. Antoine Armand, propulsé à Bercy à 33 ans, a voulu éviter de se projeter. Le ministre de l’Économie a donc décidé de ne pas y vivre, une manière comme une autre de garder les pieds sur terre.

Goodbye Lucie Castets, hello Jean-Luc Mélenchon

Au sein du NFP, Lucie Castets n’est plus l’alpha et l’oméga de Matignon, ni au PS, ni chez les écologistes qui ne s’en cachent pas. Les Insoumis jouent encore avec son nom – gage de leur bonne volonté unioniste – pour occuper le poste de Premier ministre. Mais l’intéressé en a assez d’être l’objet de tensions au sein du PFN. « Elle ne veut pas être le pigeon dans ce piège à balles. Elle n’est pas dans la compétition entre nous”, résume un cadre de gauche. Castets s’est récemment agacé que les Insoumis utilisent et abusent de son nom dans les médias et leur a même demandé d’arrêter. Le message a-t-il été entendu ? Il semble que oui, puisque LFI ne croit plus à Matignon mais met tout à l’Élysée. Mardi 4 décembre, jour de la censure du gouvernement Barnier, la députée LFI de Paris Sophia Chikirou l’assure à la sortie de l’Assemblée nationale : « Nous visons l’Élysée ». Sans Lucie, mais avec Jean-Luc ?

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Marine Le Pen et Mathilde Panot, amies comme des cochons

La scène a surpris certains présents : mercredi soir, alors que Yaël Braun-Pivet réunissait tous les présidents des groupes à l’Assemblée (seul Laurent Wauquiez n’était pas là), Marine Le Pen et Mathilde Panot ont fait preuve d’un grand sens de la coopération, d’accord en tout cas. de s’engager ensemble à ne pas déposer trop d’amendements lors de l’examen de la « loi spéciale », prévue par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) de 2001. Elle permettrait de reconduire le budget 2024 pour l’année 2025.

Nicolas Sarkozy, Rachida Dati et Pierre Charon : drôle de lieu de rencontre

Pour égayer une semaine ternie par la censure gouvernementale et la démission de Michel Barnier, Emmanuel Macron décorera, vendredi 6 décembre, le vice-président de Publicis, Clément Leonarduzzi, comme l’a révélé Le monde. L’ancien conseiller spécial du chef de l’Etat partagera la scène avec Frédéric Rose, conseiller à la sécurité à l’Elysée avant de devenir, en mars 2024, préfet des Yvelines. Les deux discours, rédigés par leur ami Jonathan Guémas, écrivain devenu patron de la communication d’Emmanuel Macron, s’annoncent émouvants. Quant aux échanges entre les invités, ils s’annoncent… revigorants.

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Pour la première fois depuis plusieurs années, Nicolas Sarkozy (invité de Clément Leonarduzzi), Rachida Dati (invitée de Frédéric Rose), et Pierre Charon (invité de tous deux) se retrouveront dans la même salle, obligés, sans doute, de converser comme si les trahisons et la politique n’y avaient pas eu lieu. De nombreux tourments unissent ces trois personnages de droite. Le ministre de la Culture s’est toujours méfié de l’ex-sénateur, ami fidèle de longue date de Sarkozy, jusqu’à ce que ce dernier choisisse de ne pas le soutenir lors des dernières élections sénatoriales de 2023. Charon perd son siège et sa confiance en celui qu’il avait accompagné dans sa conquête et l’exercice du pouvoir. Après avoir écouté les doux mots présidentiels à propos des invités décorés, des invités avertis scruteront les gestes ennuyés ou figés entre ces drôles d’invités.

Rachida Dati finit au musée

C’est à l’ordre du jour de Rachida Dati, la ministre de la Culture sortante : elle doit accueillir mercredi 11 décembre l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière au musée du quai Branly-Jacques Chirac pour la signature d’un accord. Celui qui a toujours soutenu l’institution créée par l’ancien chef de l’Etat depuis son ouverture en 2006, jusqu’à faire don de 36 œuvres d’art africaines et océaniennes de sa collection en 2018, a décidé de doubler son engagement en finançant désormais deux temporaires. expositions par an. Une générosité saluée par le ministre de la Culture.

Eric Ciotti plus royaliste que la reine

La rumeur a été relancée mercredi 4 décembre : Eric Ciotti aurait hésité à se désolidariser de Marine Le Pen au moment de voter la censure du gouvernement avec La insoumise. « C’est absurde », lance un député frontiste. A l’inverse, même : ils sont plusieurs à s’amuser de l’attitude de l’ancien leader des Républicains depuis qu’il a passé le rubicon. De son enthousiasme excessif suite à l’élection de Donald Trump (alors que le RN lui-même appuyait sur la pédale de frein), jusqu’aux appels au président argentin « anarcho-capitaliste » Javier Milei, on salue le RN pour la « libération de Ciotti ». « On sent qu’il se retient depuis des années, il devient plus royaliste que le roi », s’amuse un lépéniste.

Avoir raison trop tôt chez les Verts

Est-ce une erreur d’avoir raison trop tôt ? Au sein du groupe parlementaire vert, un précurseur relativement discret a été le premier à plaider la cause d’un « gouvernement de front républicain ». Avant Yannick Jadot, qui, cette semaine à Le Figaroa appelé à la constitution d’un exécutif comprenant des ministres macronistes. Devant Cécile Duflot, qui ce jeudi à Le mondea défendu la création d’une « coalition climatique et sociale », du bloc central aux écologistes. Et avant même les quelques mouvements de la direction EELV sur la nécessité d’un front républicain dans l’hémicycle. Jérémie Iordanoff, député de l’Isère récemment élu vice-président de l’Assemblée (et possible prétendant à la succession de Marine Tondelier), a eu quelques mots à dire à ses collègues parlementaires, en réunion de groupe. Un ange était passé par là et l’intéressé s’était senti isolé. Il aurait même rétracté son interview plaidant en ce sens dans un grand média…

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