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Et si c’était enfin son moment, à 73 ans ? « Beaucoup de gens le disent, le souhaitent », murmure un proche. Quid des récentes rencontres du secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, avec l’élu béarnais, à Paris la semaine dernière, mais aussi à Pau début novembre, révèle Le Figaro ce mercredi.
Beaucoup voient en lui l’homme de synthèse, celui qui n’est pas détesté par le Rassemblement national, le parti de Marine Le Pen (qu’il a parrainé pour la présidentielle) en convient. Et celui qui peut parler avec LR mais aussi avec la gauche, ou encore avec Jean-Luc Mélenchon.
« Capable de relever le défi »
D’autres cependant rappellent son plâtre judiciaire (le parquet a fait appel de son acquittement dans l’affaire des assistants parlementaires) ou les trains qui sont déjà passés. « Si Emmanuel Macron devait le nommer, il aurait eu plein d’occasions de le faire en sept ans », explique un proche du président.
Pourtant, l’équation semble aujourd’hui si difficile, « la crise est si profonde et si écrasante, qu’il ne reste plus grand monde capable de relever le défi » constate un partisan du maire de Pau.
A ce stade, François Bayrou ne préfère pas s’exprimer. Il sait aussi que plusieurs autres options couraient depuis quelques heures, comme Sébastien Lecornu, Roland Lescure, Bernard Cazeneuve, Xavier Bertrand ou encore François Baroin.
Baroin, Bayrou, « on ne sait jamais, un malentendu peut arriver » comme disait un personnage célèbre.