Environ 500 taxis ont manifesté mardi matin 3 décembre à Paris, près de l’Assemblée nationale, pour protester contre la baisse des tarifs pour le transport des malades, a constaté un journaliste de l’Agence France-Presse. La préfecture du Rhône a appelé les CRS mardi matin à ” libérer “ accès à la circulation bloqués par les chauffeurs de taxi autour de Lyon.
Afin de réaliser 300 millions d’euros d’économies sur ce transport sanitaire, le gouvernement Barnier, menacé de censure, souhaite obliger les taxis et transporteurs sanitaires à négocier des mesures avec l’Assurance maladie, sous peine de baisses de tarifs imposées.
Entre pétards et feux d’artifice, les taxis ont manifesté sur l’esplanade des Invalides, à Paris, contre cette négociation avec l’Assurance maladie et ont demandé à être reçus par les parlementaires ou par le ministère de la Santé, a expliqué Walid Hanida, du collectif Team Taxi, à l’origine de la démonstration.
Ils manifestaient également contre les plateformes en ligne comme Uber Health qui pourraient arriver dans le secteur, « casser le taximètre pour déstructurer notre modèle économique et social », a souligné M. Hanida.
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Blocages dans la métropole lyonnaise
Plusieurs centaines de taxis avaient déjà participé lundi à des blocages ou des ralentissements dans la métropole lyonnaise et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. “ A la demande de l’autorité préfectorale, des CRS et des personnels de police sont déployés pour libérer les voies de circulation »bloqués par des chauffeurs de taxi, écrit la préfecture.
Lundi, plus de 1 500 taxis de la région ont participé à des blocages autour de Lyon, selon la Fédération des taxis indépendants du Rhône (FTI69). La mobilisation était moindre mardi matin, même de l’avis des chauffeurs de taxi.
En 2023, plus de 40 000 taxis ont été agréés pour transporter des personnes malades souffrant de pathologies, allant du cancer aux maladies psychiatriques, selon l’Assurance maladie, soit près des trois quarts des taxis en France. En milieu rural, ces transports sanitaires représentent l’essentiel de leurs revenus, ont décrit plusieurs chauffeurs de taxi manifestant à Paris.
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