“Il y aura une file d’attente”

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A trois jours du début de la Fête des Lumières à Lyon, le patron du festival, Julien Pavillard, répond aux questions deactualités Lyon.

Pour rappel, des millions de visiteurs sont attendus à partir de ce jeudi 5 et jusqu’au dimanche 8 décembre 2024 pour une 25e édition qui proposera 32 illuminations, réparties sur 28 sites.

« Des stars seront présentes »

Acte : Que faut-il absolument voir pour cette 25ème édition ?

Julien Pavillard: Alors que nous célébrons nos 25 ans, cette édition proposera 32 œuvres. Parmi toutes celles-ci, on en retrouve six spéciales, qui ont déjà eu lieu et qui ont marqué le public ou les médias. La nouvelle est très bonne aussi, la nouveauté c’est l’ADN du parti qui montre l’état de l’art dans le monde.

Nous voulons montrer que le festival fait partie de l’art urbain et que l’art est culturel. C’est l’occasion de voir différentes approches de la lumière, avec de grands artistes du monde entier. Oui, des stars seront présentes.

Il s’agira également de sensibiliser à l’urgence climatique, est-ce quelque chose qui vous tient à cœur et êtes-vous sûr que cela sera bien compris et apprécié par le public ?

JP : C’est vrai que nous travaillons, depuis l’arrivée de Grégory Doucet, sur des événements plus écoresponsables. Énergie, déchets, alimentation, inclusivité… Nous avons des critères pour les artistes. Mais eux-mêmes sont dans une logique de réutilisation, par exemple de matériaux, avec le moins d’impact sur la planète. Nous allons dans la même direction avec les artistes.

On aura par exemple les travaux de la place de la République qui interrogent la relation entre l’homme et les océans grâce à un décor de faux coraux ou d’anciens vidéoprojecteurs.

Une Fête des Lumières pour les touristes ? Sa réponse

Pour certains, le Festival s’adresse uniquement aux touristes, n’est-ce pas ?

JP : Certains n’aiment pas la Fête des Lumières, d’autres trouvent que c’est trop loin, pour d’autres encore, il y a trop de monde. La fête s’adresse à tout le monde, nous avons essayé d’inclure le plus grand public, y compris en revenant dans certains arrondissements.

On sait que 70 % des visiteurs sont des Lyonnais et du Grand Lyon. C’est un festival lyonnais, créé par des Lyonnais. Nous avons relativement peu de personnes d’autres nationalités, voire d’autres villes. C’est souvent le cas lors des grands événements.

Sera-t-il possible d’aller voir les œuvres au parc de la Tête d’Or sans faire la queue 2 heures ?

JP : Il y avait, au maximum lors de la dernière édition, une file d’attente d’1h30 pour accéder au parc. Cette année, il y aura une file d’attente car les gens aiment beaucoup ce patrimoine naturel. Nous avons donc essayé de trouver des solutions pour le rendre plus agréable. Nous avons changé les lieux d’entrée et de sortie. De plus, nous pourrons retrouver les Anookis dans la file d’attente. J’ai aussi proposé de ne plus faire de boucle vidéo pour que la circulation soit plus fluide. Nous ne voulons pas arrêter les activités du parc et nous serons ravis si du monde vient.

Alors que la fréquentation augmente, pourquoi ne pas augmenter le nombre de jours du Festival ?

JP : Non, ce n’est pas prévu, notamment pour des raisons de sécurité. De nombreuses compagnies CRS viennent de toute la France, cela pose beaucoup de contraintes horaires et c’est principalement pour cela que nous limitons le nombre d’heures du Festival. C’est plutôt la limite du nombre d’heures d’éclairement par jour qui nous est compliquée, et qui implique une organisation complexe.

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