Le président élu américain Donald Trump aurait eu plusieurs conversations téléphoniques avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban depuis le 5 novembre, ont reconnu des sources parlant au service hongrois de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL).
Des initiés du gouvernement hongrois ont révélé que Trump avait demandé l’avis d’Orban sur les stratégies visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.
Au cours de sa campagne, Trump a critiqué les milliards de dollars que les États-Unis ont alloués à l’Ukraine et a affirmé qu’il pourrait mettre fin à la guerre dans les 24 heures suivant son retour à la Maison Blanche. Les observateurs interprètent ses remarques comme impliquant que l’Ukraine pourrait devoir céder un territoire actuellement sous contrôle russe.
Orban, connu pour ses liens étroits avec le président russe Vladimir Poutine et Trump, a ouvertement critiqué l’aide de l’UE à l’Ukraine et fait obstacle aux sanctions contre Moscou.
Les rapports indiquent qu’Orban se prépare pour une deuxième mission de paix en décembre, qui vise à conclure la présidence tournante de l’UE par la Hongrie.
En juillet, il a débuté sa première mission par un voyage à Kiev chargé d’une proposition de cessez-le-feu au président Volodymyr Zelensky, suivi d’une rencontre controversée avec Poutine à Moscou. Orban s’est ensuite rendu en Chine, puis aux États-Unis pour rencontrer Trump alors qu’il faisait campagne.
Des sources ont indiqué à RFE/RL que la mission de paix de décembre pourrait impliquer qu’Orban transmette des messages de Trump à Zelensky, Poutine et au président chinois Xi Jinping. Cependant, les détails précis du plan restent flous.
L’emprise d’Orban sur la Hongrie s’affaiblit alors que l’opposition s’unit derrière un improbable challenger
Le 7 novembre, le Premier ministre hongrois Viktor Orban avait l’air confiant. Budapest accueillait le rassemblement de la Communauté politique européenne, Orban serrant dans ses bras les dirigeants du continent dont la situation dans leur pays leur laisse peu de marge de manœuvre pour défier le Premier ministre favorable à la Russie. L’état-major d’Orban…
