MISE À JOUR : Qui ? Comment ? Pourquoi ici ? Telles sont les questions qui demeurent après la découverte, ce lundi après-midi, de la partie supérieure du corps de la victime, dont la partie inférieure a été retrouvée dimanche après-midi par un promeneur.
De nouvelles enquêtes ont été lancées ce lundi 2 décembre après-midi, à la demande de la Justice, de la Police du Creusot et de la PJ, après la découverte de la partie inférieure d’un corps, dimanche après-midi, par un promeneur (lire ci-dessous).
Des investigations fructueuses, puisqu’elles ont permis de découvrir la partie supérieure du corps de la victime qui était ensevelie, dans la boue, dans le même secteur du canal. Selon les informations portées à la connaissance de creusot-infos, seuls les os de la partie supérieure du corps subsistaient. Il est important de préciser pour ce fait divers insolite que la tête n’était pas séparée du reste du corps.
Le tout a été collecté pour être transféré au centre médico-légal de Dijon pour les besoins de l’autopsie et des analyses. Il s’agira de pouvoir déterminer, avec certitude, s’il s’agissait d’un homme. Mais aussi pour déterminer quand son décès a pu survenir. Déterminez également une notion d’âge. Les investigations du médecin légiste viseront également à voir comment les parties supérieures et inférieures du corps auraient pu se séparer ou avoir été séparées intentionnellement.
Une partie du mystère est donc résolue. Mais pas le plus important, car pour l’instant les enquêteurs ne disposent pas de l’identité de la victime. À suivre…
AB
Notre précédent article du (2 décembre à 2h25)
Retrouver la dépouille d’une personne dans le fossé d’un caniveau est plutôt rare. Et il est encore plus rare que la découverte concerne non pas le corps d’une personne, mais la moitié d’un corps.
C’est pourtant ce qu’a vu un promeneur dimanche après-midi, alors qu’il se promenait le long de l’avenue de Montvaltin au Creusot, comme l’a révélé creusot-infos dimanche. Et comme nous l’avons précisé, la Police a été immédiatement prévenue et très vite les enquêteurs, sous la direction du Commandant divisionnaire Arnaud Plantard, et de son adjointe, la Capitaine Valérie Chabanis, se sont vite rendu compte que ce n’était pas le cas. Ce n’est pas un corps qui était dans l’eau du caniveau, mais un demi-corps.
Pas de tête, pas de bras…
Un demi-corps regroupant l’abdomen et les jambes. Un demi-corps qui, selon nos informations, était vêtu d’un jean, avec des baskets aux pieds.
Une présence pour le moins intrigante… l’ensemble, en décomposition, ne correspondrait pas au profil d’un homme disparu dans le pays minier il y a plusieurs mois.
En présence du Vice-procureur de Chalon sur Saône, qui s’est rendu sur place, et des enquêteurs de la Police Judiciaire, ainsi que de la Police Technique et Scientifique, des plongeurs de Mâcon, Chalon sur Saône, de Montceau les Mines et du Creusot, effectué des fouilles dans le canal. Des fouilles qui n’ont pas permis de retrouver les bras et la tête de la victime, ni son tronc.
Toutes les investigations ont été menées en présence d’un médecin légiste de Dijon qui procédera d’ici mardi à une autopsie des restes du demi-corps retrouvé.
Il s’agira notamment de pouvoir déterminer comment le corps a pu être disloqué en deux. Ce qui sera évidemment primordial pour la suite de l’enquête.
En tout cas, on semble se diriger vers une enquête criminelle, car il semble très peu probable que le demi-corps retrouvé provienne du cimetière Saint-Eugène, même s’il se trouve juste au-dessus du caniveau. Et même si, il est important de le souligner, il est arrivé dans le passé et notamment dans les années 1980, que des restes humains atteignent le caniveau, comme l’a fait Bernard Coin, qui a lancé l’association des crématistes du Creusot. , l’a indiqué lors d’un point de presse au milieu des années quatre-vingt.
En attendant l’ADN
Les vraies questions qui se posent depuis dimanche après-midi, c’est d’abord qui ? Alors pourquoi ? Et comment ?
Pour la première question, il est clair que les enquêteurs attendent beaucoup de l’ADN. Il faudra ensuite déterminer pourquoi le corps – apparemment celui d’un homme, mais il n’y a aucune certitude – a été retrouvé coupé en deux. Et puis comment ce demi-corps a-t-il pu se retrouver au bord d’une route très fréquentée ?
Dans une précédente affaire, en 1989, qui avait vu un chauffeur de taxi décapité, le corps avait été retrouvé à Saint-Pierre de Varennes, dans un chemin ; Et direction un bois, en Couchois. Les lieux étaient isolés.
Là, avenue de Montvaltin, nous sommes sur un axe de circulation très important, ce qui ajoute au mystère.
S’il s’agit d’une affaire pénale – ce qui pourrait être le cas – cela fait froid dans le dos. Comme nous l’avons écrit, il n’y a pas eu de disparition inquiétante en Saône et Loire ces derniers mois, correspondant aux restes du corps retrouvés ce dimanche 1er décembre.
Ce qui voudrait dire que ce demi-corps aurait été volontairement amené ici, aux limites des communes du Creusot et du Breuil. OMS ? Par qui ? Comment ? Pour quoi ? Pourquoi ici ? Des questions qui risquent malheureusement de rester sans réponse pendant quelques temps.
Alain BOLLÉRY
(©Photos Alain BOLLERIE)
Notre premier article (/12 à 20h20)
C’est un sujet dans lequel il convient de faire preuve de la plus grande prudence. Selon une information portée à la connaissance de creusot-infos, ce dimanche 1er décembre, en milieu d’après-midi, un promeneur qui se promenait le long de l’avenue de Montvaltin au Creusot a découvert des restes humains dans le fossé. La découverte a eu lieu sous le cimetière Saint-Eugène.
Il prévient immédiatement le commissariat du Creusot et un important dispositif est déployé, sous la direction du commandant divisionnaire Arnaud Plantard.
La Police Scientifique était évidemment mobilisée. Dimanche soir, des investigations étaient toujours en cours pour tenter de déterminer si cette découverte macabre pouvait être liée à une affaire pénale. La Police Judiciaire a été dépêchée sur place.