Loukas est en 6ème année professionnelle en maçonnerie à Nivelles. “Je suis en fin de cycle et c’est peut-être ma dernière année car notre option risque de se fermer. Nous sommes quatre dans la classe (NDLR : il faut avoir au minimum 10 élèves). La 7ème est importante pour avoir un diplôme de gestion et éviter de faire faillite »il explique. “S’il n’y a pas de 7ème, je serai très gêné et c’est un choix qui m’est finalement retiré.
« Nous avons protesté sans réfléchir parce que nous voulions agir d’une manière ou d’une autre »continue Loukas. “Je veux assurer mon avenir mais aussi celui de ceux qui me suivent et de mes enfants. Plusieurs élèves ont confectionné deux grandes marionnettes qui ont été symboliquement accrochées aux grilles de l’école et une quarantaine d’entre eux ont rejoint le cortège pour assister aux obsèques du qualificatif organisées sur la Grand-Place.
A Waterloo aussi, les jeunes ont souhaité se mobiliser aux côtés de leurs enseignants. Idem côté bruxellois. Sabrina enseigne le stylisme et l’habillement et n’a pas hésité à parler de la grève avec ses élèves. “Ils me demandent et me remercient. C’était le seul cours qui était à mes côtés.