Que se passe-t-il concrètement en Wallonie et à Bruxelles ?
Province de Liège :
A Liège, différentes actions sont également organisées. « Il y a une action au niveau de la ville de Huy, il y en a une autre au niveau de la ville de Verviers et quelques petites actions à Herve aussi. Il y a aussi un rassemblement d’enseignants à Visé, c’est une demande des enseignants de la région de se rassembler sur la place de Visé», constate Régine Fourny, déléguée éducative CSC pour la province de Liège.
Toute une série d’actions sont également organisées à Liège, sur les ponts : le pont de l’Amercœur et le pont Kennedy avec un rassemblement place du 20 Août. « A partir de 7h30, il y aura toute une série de piquets devant les écoles, certains enseignants piquetront devant leur propre école pour enfin montrer les raisons de la colère, d’autres iront protester. des piquets devant d’autres écoles, puis des rassemblements commencent.
Selon les organisateurs, 10.000 personnes se sont rassemblées à Liège. La police en dénombre 3 000.
Les enseignants du primaire se mettent en grève, mais aussi les enseignants du secondaire et du supérieur. « Tout le monde est vraiment déterminé à manifester sa colère face aux mesures proposées par le gouvernement », conclut-elle.
Province du Brabant wallon
Tous les enseignants en grève du Brabant wallon se sont rassemblés à Wavre ce mardi matin avant de se diviser en plusieurs groupes pour visiter les écoles. Ils essaient de toucher autant de types d’enseignement et de personnes que possible. L’objectif est d’être à l’entrée des écoles, non pas pour bloquer l’entrée, mais pour distribuer des dépliants afin de sensibiliser les élèves, mais surtout leurs parents, à la situation éducative actuelle.
Du côté de Wavre, Christine Pauwels, enseignante à l’IPES et déléguée syndicale SLFP, s’est également exprimée sur les objectifs poursuivis par cette mobilisation. « Le but de cette action est de dire Stop à toutes ces réformes qui viennent de sortir, au détriment de notre éducation, au détriment des étudiants. Nous allons à nouveau supprimer les options et les CDI pour les enseignants. Le slogan, c’est qu’on en a marre depuis pas mal d’années. Je suis en fin de carrière, donc je me bats pour mes étudiants et pour mes jeunes collègues, qui doivent prendre conscience de tout ce qui se passe. en cours. Je pense que c’est ce qui se produit. C’est bien pire que dans les années 90. »souligne-t-elle. « Mes craintes pour mon école sont une éducation qualifiante. Ensuite, c’est l’élimination des options. Et puis finir par régionaliser cet enseignement qualifiant. Nous en avons besoin. Alors, les enseignants permanents, ça va améliorer quoi ? Il y a beaucoup de choses. C’est donc une action de sensibilisation où nous distribuons des tracts.
Province du Luxembourg :
En province de Luxembourg, des mobilisations aux quatre coins de la province, assez étendues, sont attendues. Des piquets pour distribuer des tracts le matin sont présents »,destiné principalement aux collègues qui n’ont pas encore forcément reçu l’information, qui pensent qu’ils seront épargnés», explique Thierry Rolland, délégué à l’éducation du CSC pour la province de Luxembourg.
A Marche-en-Famenne, Bastogne, Virton et Arlon, des rassemblements sont prévus entre 10h et 13h. »On va quand même essayer de faire un peu de bruit. Nous sommes aussi sur un front commun avec les ouvriers, avec le personnel d’entretien, les cuisines, le personnel administratif.», explique-t-il.
Province de Namur
A Namur, rendez-vous a été pris dès 7h30 au pied de la Citadelle. “Là, on s’attend à une certaine mobilisation. Nous avons beaucoup de retours de plusieurs écoles, qu’il s’agisse des écoles qui organisent le diplôme ou des écoles secondaires du Grand Namur.», note Florence Nicaise, déléguée éducative du CSC pour la province de Namur.
Plusieurs écoles de la province font du piquetage, distribuent des dépliants et des dépliants pour informer les parents.
Région de Charleroi :
Dans la région de Charleroi, quatre lieux de rassemblement sont organisés aux quatre entrées principales de la ville. “Il faut savoir que de nombreux contacts locaux ont été noués, par exemple à Chimay et Couvin, mais aussi dans la région de Gosselies, dans la région de Fleurus et dans la région de Gerpinnes.», note Thierry Delhoux, délégué éducation CSC pour la région de Charleroi.
« De nombreux établissements seront touchés par les grèves du personnel et nous disposerons également de nombreux endroits où des tracts expliquant les modalités seront distribués. Ceci est largement suivi dans tous les secteurs, avec peut-être un petit bémol pour l’enseignement supérieur, mais au niveau de l’enseignement de base, qui formellement, pour l’instant, n’est pas concerné par les toutes premières mesures prises par le gouvernement, il y a un très, très forte mobilisation», explique-t-il.
Région bruxelloise
A Bruxelles, les syndicats n’ont pas organisé de grandes manifestations. Des actions de sensibilisation ont lieu et des tracts expliquant les motivations de la grève sont distribués. Des piquets sont également placés à l’entrée de nombreuses écoles (comme à l’Institut Technique Communal Frans Fischer de Schaerbeek, voir photo ci-dessous). Les cours sont perturbés par la grève, mais les enfants sont gardés à la garderie.