Un ours meurt à Pairi Daiza suite à une bagarre, une zone du parc belge fermée aux visiteurs

Un ours meurt à Pairi Daiza suite à une bagarre, une zone du parc belge fermée aux visiteurs
Un ours meurt à Pairi Daiza suite à une bagarre, une zone du parc belge fermée aux visiteurs

C’est une étrange après-midi qui s’est déroulée au parc Pairi Daiza en Belgique, dimanche 24 novembre 2024. Une bagarre a éclaté entre deux ours noirs. Malgré l’intervention des équipes, l’un des deux est décédé. Les visiteurs ont été évacués de la zone “afin que les plus sensibles n’assistent pas à la scène”, explique la direction du parc animalier.

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Il faisait beau mais le vent soufflait, ce dimanche 24 novembre 2024 en Belgique.

Pourquoi deux plantigrades mâles se sont-ils engagés dans un combat à mort ? Le mystère demeure. Tous deux appartiennent à un groupe qui vit ensemble depuis 5 ans dans une zone du parc animalier belge.

Les visiteurs déambulaient dans les allées lorsque les deux ours castrés entamèrent un duel fratricide. “C’est parce qu’un tel combat est violent, bruyant, sanglant que, afin de ne pas froisser les enfants et les plus sensibles, cette zone du parc a été évacuée”explication Claire Gilissen. “Mais il n’y avait aucun risque pour le public. précise le porte-parole du parc animalier belge.

Les gardiens ont tenté de séparer les deux ours. “Le processus va crescendo » explique Claire Gilissen, porte-parole du Parc. “On commence par les appeler, en leur envoyant de la nourriture, avant d’envisager d’autres actions.” Sauf que les circonstances ont compliqué l’intervention des dresseurs et des vétérinaires. “Nous utilisons des lances à eau”, explique Claire Gilissen, “mais avec le vent qui soufflait fort et les ours étant loin dans l’enclos, il était impossible de les atteindre.

Ils ont envisagé des fléchettes pour endormir les combattants. Mais encore une fois, le vent soufflait trop fort pour les fléchettes. Alors, les entraîneurs ont tiré à blanc, sans munitions, pour tenter de distraire les combattants et de les séparer.

Sur les réseaux sociaux, la direction explique : « La zone a été vidée des visiteurs afin qu’ils ne puissent pas être témoins visuellement de ce violent combat. Pour tenter d’y mettre un terme, des balles à blanc ont été utilisées par notre équipe de tir. Ces détonations sonores n’ont eu aucun impact physique, leur but étant uniquement de détourner l’attention des animaux.

La direction explique :Malgré ces efforts, les deux ours poursuivent leur affrontement. L’un d’eux a malheureusement succombé à ses blessures.

A la fin du combat, l’ours Dack, touché au crâne, a dû être euthanasié. “Le vétérinaire a estimé qu’il était trop gravement blessé et qu’il fallait lui épargner des souffrances inutiles”, explique Claire Gilissen. Dack avait 15 ans. Il est arrivé à Pairi Daiza en 2019, lorsque le parc a inauguré sa zone du Grand Nord canadien, La dernière frontière.

Sur son site Internet, le parc décrit l’ours noir comme suit : «un animal solitaire sauf pendant les périodes de reproduction. Il est très agile, capable de se tenir debout et de marcher quelques mètres sur ses pattes postérieures, de grimper aux arbres avec de puissantes griffes, de traverser un lac à la nage et de courir à plus de 50 km/heure.

Les ours noirs pèsent une centaine de kilos et mesurent environ 1,40 mètre. Le chargé de relations presse précise : « le territoire est vaste, bien au-delà des normes des parcs, il est plus grand que les normes imposées ».

L’ours survivant a neuf ans. Claire Gilissen explique : «A première vue, il n’est pas blessé. Il a été placé seul sur son territoire intérieur. Les gardiens le surveillent. Ils vérifient son état et son comportement.

Les soignants sont très touchés, poursuit-elle : «Ils sont attristés, les animaux sont un peu comme leur famille. Ils s’occupent d’eux, les nourrissent, il y a de l’attachement, des échanges vocaux. Sur sa page Facebook, le parc précise : « Les conflits entre ours sont des comportements naturels que l’on observe parfois chez la faune. Cette situation vécue à Pairi Daiza nous attriste profondément, car nos équipes passionnées, et en premier lieu les gardiens, font tout pour offrir un environnement sécuritaire. vie adaptée ».

Dans les prochains jours, la direction du parc devra décider de réintégrer ou non le survivant dans le groupe.

 
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