Menés à la pause, les Aiglons ont finalement trouvé la clé face aux Alsaciens (2-1) ce dimanche à l’Allianz Riviera.
Et au final c’est toujours Nice qui arrive en tête. Depuis leur défaite contre Saint-Étienne (8-0) en septembre dernier, les Aiglons ont pris l’habitude de ne pas perdre en Ligue 1. Contre Strasbourg, les hommes de Franck Haise ont signé leur huitième match consécutif sans défaite. Pourtant, dans un Allianz Riviera qui sonnait creux, la partie était loin d’être gagnée.
Nice est mené à la pause
Dans une enceinte de 45 000 places qui n’était pas pleine, les Aiglons se sont lancés dans une rencontre au rythme décousu. Combinant les moments forts et les temps morts, il a fallu être sur ses gardes pour ne pas s’assoupir lors de cette longue ronde d’observation. Heureusement, pour réveiller les spectateurs, Dilane Bakwa punissait sans sommation les locaux en pressing haut (20e). D’une frappe précise, l’ailier de 22 ans inscrit son deuxième but en Ligue 1 cette saison. Revanchards, les rouges et noirs ont eu deux belles occasions d’égaliser coup sur coup (21e et 29e) avant de retomber dans un rythme plus apaisé consistant à faire courir leurs adversaires sans se montrer dangereux. Au retour des vestiaires sous les sifflets des supporters, les Alsaciens semblaient réussir le coup parfait.
Une jeunesse insouciante condamne Strasbourg
Dès le coup de sifflet symbolisant le début du deuxième acte, les choses ont changé. Nice a montré un autre visage et s’est montré beaucoup plus affûté. Si les Aiglons ont failli égaliser à deux reprises (47e et 53e), avec un service magique de Sofiane Diop, Melvin Bard a remis les deux équipes à égalité (54e). Un but qui a porté son équipe, qui continuait de se montrer dangereuse. Impeccable jusqu’à présent, le jeune Abakar Sylla (21 ans) a commis l’irréparable. Acculé par l’intenable Evan Guessand, sur un nouveau bon service de Diop dans le dos de la défense, l’Ivoirien devance son homologue mais surprend son gardien avec un service hasardeux par derrière. Un terrible but contre son camp qui a condamné son équipe (62e) et sa rencontre, le jeune défenseur est reparti agacé deux minutes plus tard.
Nice faisait alors marche arrière pour maintenir son résultat et aurait pu aggraver le score en toute fin de match avec Bard (90+2) et Laborde (90+3) qui tombaient sur un Petrovic en forme.
Avec ce succès significatif, Nice continue sa montée et grimpe à la 5e place du classement devant Lyon tandis que le Racing Club de Strasbourg, battu pour la quatrième fois en cinq journées, stagne à la 11e place.
