Après la première victoire de la saison à Levi la semaine dernière, Clément Noël a confirmé sa bonne forme ce dimanche, en s’imposant à nouveau sur l’exigeant tracé de Gurgl en Autriche. Le skieur de Val d’Isère est satisfait d’avoir remporté la victoire malgré des conditions difficiles.
Quel est votre sentiment après cette victoire ce dimanche en Autriche ?
« C’était peut-être l’une des courses les plus difficiles que nous ayons disputées depuis plusieurs années. Conditions de glace avec une pente très raide. C’était définitivement un défi et je suis heureux de l’avoir relevé. Au premier tour, j’ai été vraiment surpris de faire de gros écarts car les sensations étaient difficiles. J’étais assez confiant avant la course, je vois la neige, le parcours et tout. Je me dis, ça va être assez facile, la neige est bonne, je vais pouvoir m’exprimer pleinement. Et en ronde, les sensations ont été bien plus difficiles que prévu. Je me suis dit soit c’est moi qui ne suis pas génial, soit c’est le terrain qui est vraiment difficile. Il s’avère que c’est le terrain qui était vraiment difficile. Donc, je suis très content de me retrouver à cette position au premier tour. En revanche, cela met un peu de pression au second tour. On sait que ça va être encore très difficile, il y a quelques petites marques. Il a donc fallu aussi gérer le deuxième tour. Je suis content de l’avoir fait même si j’ai eu quelques frayeurs et que c’était difficile. »
« Vraiment idéal pour la saison »
Une deuxième victoire consécutive doit donner beaucoup de confiance ?
« Oui, bien sûr, cela donne beaucoup de confiance. Cela faisait longtemps que je n’avais pas gagné deux courses d’affilée, mais c’est vraiment idéal pour la saison. Avec Levi, c’était aussi deux profils assez différents. Aujourd’hui, c’était une course très difficile, donc il y a aussi une grosse partie mentale qui est très importante. Je suis heureux de gérer ces moments. Après, je vais essayer de continuer à faire de mon mieux, cela ne veut pas dire que je pourrai toujours faire exactement ce que je veux toute la saison. J’ai fait le travail sur ces deux premières courses et c’est super. (…) Je suis évidemment heureux d’avoir gagné cette course. C’était un gros combat, ça m’a vidé de mon énergie. C’était une course difficile, donc je suis juste content. Il y a toujours un soulagement après une course quand tout se passe bien. Nous sommes soulagés que ce soit derrière nous et que le travail ait été bien fait. »
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Comment avez-vous géré une telle avance (+88. sur la 2ème fois) à la fin du premier tour ?
« Je savais que Steven (Amiez) était derrière parce que je le regardais. Macgrath, je ne le savais pas, mais je n’ai entendu aucun bruit particulier de la part de son personnel. Je me suis dit qu’il n’était pas arrivé avec une grosse avance, mais je savais que j’allais quand même avoir une longueur d’avance. Au pire, j’avais neuf dixièmes d’avance au départ. Comment cela se gère… Je ne sais pas… Ce n’est pas facile. Je ne sais pas trop comment faire, parce que si on se dit que je suis devant et que si j’étais aussi rapide dans le premier, il faut juste que je sois calme dans le deuxième et ça passera, ça gagnera. Ça ne marche pas comme ça. Encore faut-il skier vraiment engagé, vraiment à fond. Mais je ne voulais pas non plus repartir comme si j’étais quinzième du premier, prendre tous les risques et me retrouver coincé dans le tas après cinq portes. C’est un mélange qu’il faut trouver, gérer, bien skier, techniquement. Mais franchement, c’est plus dur à gérer qu’à Levi où j’avais deux centièmes d’avance. Où il n’est pas question de se demander si on veut gagner la course, mais bon, c’est arrivé, tout va bien. »
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L’entretien complet de Clément Noël