- La Suisse vote sur des modifications du Code des obligations concernant la sous-location d’appartements et les résiliations pour usage personnel.
- La projection de l’institut de recherche GFS Bern montre un résultat étroit : la proposition destinée à un usage personnel sera probablement rejetée avec 49 pour cent de oui, tandis que celle destinée à la sous-location sera acceptée avec 51 pour cent de oui.
Sous-location droit du bail
Soumission fédérale : Modification du Code des obligations
-
ET
108’257
Voix -
NON
96’253
Voix
Droit du bail à usage personnel
Soumission fédérale : Modification du Code des obligations
-
ET
104’880
Voix -
NON
100’054
Voix
Dans certains cantons de Suisse romande, il n’y a pas encore de majorité en faveur de la sous-location, explique Lukas Golder, politologue au GFS. Même si on s’y attendait autrement. «Nous avons un signal très étroit vers une majorité oui, mais cela pourrait aussi signifier un ‘non’.»
Toute personne ayant loué un appartement ou un local professionnel peut les sous-louer conformément à la loi applicable. Aujourd’hui, la location ne peut être refusée que si le locataire principal sous-loue les chambres à un prix excessif, si un désavantage doit être accepté – par exemple dû au bruit – ou si le locataire principal n’est pas correctement informé des conditions de la sous-location.
Avec le premier des deux modèles de droit du bail, les locataires doivent désormais soumettre une demande écrite de sous-location, que le loueur devra accepter par écrit. Les changements de sous-location doivent également être signalés. Si les règles ne sont pas respectées, la résiliation peut être prononcée dans un délai d’au moins 30 jours. De plus, les chambres peuvent généralement être sous-louées pour une durée maximale de deux ans.
Le deuxième modèle concerne la résiliation pour usage personnel. Après l’achat d’un bien immobilier, le nouveau propriétaire peut résilier prématurément un contrat de location repris par l’ancien propriétaire avec un délai de préavis plus long s’il fait valoir des besoins personnels urgents, pour lui-même ou pour des proches. En cas de litige, les locataires sont également protégés contre les résiliations dites de vengeance pendant la procédure et pendant un certain temps par la suite.
Avec ce changement, les exigences relatives aux licenciements exceptionnellement possibles en raison de besoins personnels « urgents » doivent désormais être précisées : pour un licenciement, les besoins personnels revendiqués doivent être « importants et actuels lorsqu’ils sont évalués objectivement ».
Les deux propositions seraient très désavantageuses pour les locataires
Le conseiller national Vert Michael Töngi s’est battu pour le non aux deux propositions. Il ne veut pas encore s’engager, mais dit qu’un double non serait très important. « Les deux propositions seraient très désavantageuses pour les locataires », a déclaré le représentant de l’association des locataires. «Il ne s’agit pas seulement de sécurité juridique, mais aussi de mesures de démantèlement efficaces en termes de protection contre le licenciement.»
Modèles dans la phase principale de la campagne dans la tendance aucune
Selon la deuxième enquête de la SSR, la première approbation de la proposition de sous-location s’est produite entre octobre et début novembre. Même s’ils sont restés avec une courte majorité, la baisse des voix pour le oui et l’augmentation des voix pour le non indiquent une nette tendance vers le non.
En ce qui concerne l’utilisation personnelle, la réponse est encore plus claire : après une impasse au début de la phase principale de la campagne, seuls 44 pour cent des personnes interrogées étaient favorables à la proposition début novembre. 53 pour cent auraient rejeté la réforme du droit du loyer pour leur propre usage avec la ferme intention d’y participer.
Votes du 24 novembre 2024
Ouvrez la boîte
Boîte à zuklappen
Vous trouverez ici des actualités et des informations générales sur les votes fédéraux du 24 novembre 2024.