Après une deuxième nuit de prolongation, la COP 29 s’est finalement terminée à Bakou, en Azerbaïdjan. Les négociations ont été conclues hier. Une signature en amertume. 300 milliards de dollars annuels seront débloqués pour les pays du Sud. Mieux que rien pour certains, insultant pour d’autres. Les pays les plus exposés aux effets du changement climatique estiment leurs besoins à 1 300 milliards de dollars.
“Nous quittons Bakou avec une montagne de travail à faire» a déclaré le patron de l’ONU Climat Simon Stiell, très mesuré sur l’issue des négociations. Une COP également marquée par les fractures ouvertement affichées. Hier, en séance plénière, plusieurs représentants de pays ont claqué la porte, se sentant floués.
Ils critiquent également le manque de transparence de cette COP. “Un climat de confusion” estime la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher. Une certaine manière de mener les débats, plus pro-pétrole que pro-climat. Quel bilan peut-on donc tirer de ces deux semaines de négociations et de cet accord ? Analyse avec l’invitée de ce journal, Céline Kauffmann, directrice de programme de l’Iddri, l’Institut du développement durable et des relations internationales.
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Ils ne veulent pas garder le silence. Le monde littéraire se mobilise pour l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, après l’annonce hier de son arrestation par les autorités algériennes. Plusieurs lauréats du prix Nobel signent une tribune pour exiger sa libération immédiate.