L’ancien candidat aux élections législatives de 2022 dans la 1ère circonscription de l’Hérault a été jugé jeudi 14 novembre devant le tribunal correctionnel de Montpellier. Elle a été reconnue coupable ce jeudi 21 novembre d’incitation publique à la haine.
Après avoir mis une semaine pour délibérer, le tribunal judiciaire de Montpellier a rendu son jugement ce jeudi 21 novembre dans l’affaire des « ratonnades » Florence Médina.
Et s’est montré plus clément que les réquisitions du procureur de la République Alain Octuvon-Bazil, qui avait requis contre l’ancien candidat du parti Reconquête d’Eric Zemmour aux législatives de 2022 sur la 1ère circonscription de l’Hérault, six mois de prison avec sursis, 15 000 euros. amende et trois ans d’inéligibilité.
Stage de citoyenneté
Jugé jeudi 14 novembre pour « incitation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, de l’appartenance ethnique, de la nation, de la race ou de la religion », par le tribunal correctionnel de Montpellier, le quinquagénaire a finalement été condamné à quatre mois de prison avec sursis.
Une condamnation accompagnée de trois ans d’inéligibilité, une obligation de suivre un cursus de citoyenneté sous peine de 2 000 euros d’amende, une autre indemnisation pour les victimes (SOS Racisme ainsi que la Ligue française de défense des droits de l’homme et du citoyen) à hauteur de 800 euros chacun.
Nous ne laisserons pas nos enfants être lâchement assassinés par de nombreuses racailles armées.
Sans oublier la publication dudit jugement sur son compte Facebook. Rappelons que c’est sur ce réseau social que l’affaire a débuté, quelques jours après le décès du jeune Thomas à Crépol dans la Drôme, survenu dans la soirée du samedi 18 novembre au dimanche 19 novembre 2023.
Indigné par cet homicide, le militant d’extrême droite, âgé de 51 ans, a réagi par ces mots : « Si c’est la guerre que veulent ces ordures, ils l’auront. Dans les années 80, il y a eu des attentats. Au risque de choquer, cela pourrait recommencer, mais nous ne laisserons pas nos enfants être lâchement assassinés par les excès et la racaille armée… ».
Aucun caractère raciste pour elle
De sa garde à vue (mardi 19 décembre 2023) jusqu’au tribunal (14 novembre), Florence Médina a toujours reconnu avoir écrit ce message tout en contestant bec et ongles le caractère raciste de ses propos.
Et l’Héraultaise persiste et signe. Ce jeudi en effet, sur son compte Facebook, elle a indiqué qu’elle faisait appel de la décision rendue par le tribunal judiciaire de Montpellier. L’affaire des « ratonnades » n’a donc pas fini de faire couler de l’encre.