L’Italie démarre mal contre l’Argentine,
MALAGA (Gaïa Piccardi) Commencer moins bien dans la défense du titre a été difficile. Lorenzo Musetti s’incline 6-4, 6-1 face à l’Argentin Francisco Cerundolo, numéro 30 mondial, un adversaire qui apparaît comme un géant dans le festival de huit breaks qui parsèment le premier simple Italie-Argentine, le quart de finale de la Coupe Davis qui est déjà un Everest à gravir. Musetti, choisi par l’entraîneur Volandri comme numéro deux italien pour préserver Matteo Berrettini en vue d’un éventuel (espérons-le) double barrage, paie les 23 jours d’absence du tennis de compétition (dernier match la défaite contre Struff au premier tour de Paris Bercy), s’enfonce peu à peu dans le marais argentin sans jamais donner l’impression d’être entré dans le match et se livre à son rival. Si le premier set, au moins, jusqu’à 4-4 est laissé et relancé, bref combattu, dans le deuxième Lorenzo est à la dérive entre les mains de Cerundolo, qui fait ce qu’il veut. Essayer de faire les choses difficiles, au lieu de s’accrocher comme un naufragé aux plus faciles, n’est pas une attitude qui aide le bleu, alors qu’aux changements de hauteur Volandri essaie de tout faire pour le relancer. En vain.
Cerundolo sort la tête haute des cinquante nuances de bleu de l’équipe nationale face à l’Albiceleste et c’est désormais à Jannik Sinner d’agir comme le sauveur de la patrie, un rôle qu’il avait déjà porté avec aisance l’année dernière. Une victoire du numéro un du classement, tout juste après le triomphe des finales ATP avec Baez, numéro un mondial. 27, nous remettrait sur les rails en vue d’une demi-finale samedi contre l’Australie, qui a étonnamment éliminé les États-Unis 2-1. C’est une Coupe qui nous est servie sur un plateau en argent, mais il faut tendre la main pour la prendre. Mais c’est encore loin.