la presse brésilienne assassine la Seleção

Malgré huit points pris sur les quatre derniers matches, la sélection brésilienne est toujours dans la tourmente. La trêve internationale du mois d’octobre a permis à la Seleção d’accumuler des points en venant à bout du Chili (1-2) et du Pérou (4-0). Des performances qui ont permis aux troupes de Dorival Junior de grimper au classement pour les qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Mais ces belles impressions n’ont pas pu durer puisque lors des deux dernières semaines, le Brésil a dû se contenter de deux nuls. Le premier contre le Venezuela (1-1) et le deuxième hier soir contre l’Uruguay (1-1). Mais au-delà de la déception de n’avoir enchaîné aucun succès lors de cette trêve de novembre, les copies réalisées par les 11 joueurs brésiliens laissent à désirer. Le tumulte populaire se poursuit et s’intensifie au pays du football. Cela faisait des années que le Brésil n’avait pas été aussi loin du niveau et de la situation de l’Argentine, ennemi juré qui a remporté deux Copa América et une Coupe du Monde.

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Alors que 216,4 millions de supporters fervents et passionnés attendent la sixième star mondiale depuis 2002, la Seleção, toujours très populaire dans le pays malgré le fanisme exacerbé du football interclubs, n’a jamais semblé aussi mal lotie à deux ans de la prochaine Coupe du monde : «Je pense que les huées ont plus à voir avec le résultat, car à mon avis, nous avons joué comme un diable. Je suis fier de ceux qui ont joué et même de ceux qui sont sur le banc. Nous avons tout fait pour arriver au résultat. On joue beaucoup le ballon, il faut repartir la tête haute. Ce que nous avons fait ici sera difficile à battre. Le football punit. Nous avons atteint un point qui est important pour nous. Nous sommes forts et prêts à accueillir tous ceux qui viennent», a déclaré non sans amertume l’attaquant du FC Barcelone Raphinha à TV Globo. En tout cas, ne pas avoir renversé la Celeste n’a pas plu aux supporters brésiliens puisque si l’Argentine reste l’ennemi juré, l’Uruguay est aussi un autre rival de la Seleção et même face aux troupes de Marcelo Bielsa, le Brésil a eu beaucoup de mal.

Les supporters et la presse attaquent la Seleção

Cette trêve ne semble pas avoir calmé les ardeurs au Brésil. L’équipe brésilienne a reçu de vives critiques négatives dans certains journaux du monde entier après le match nul (1-1) contre l’Uruguay, à Salvador, lors de la 12e journée des éliminatoires du Mondial 2026. Avec ce résultat, la Seleção termine l’année à la 5ème place avec 18 points, soit sept de moins que le leader et rival argentin, qui ne passe toujours pas au Brésil. En Argentine, le quotidien traditionnel Olé a critiqué la performance de l’équipe Dorival Júnior, qualifiant d’apathique celle de l’équipe quintuple championne : «Le Brésil est revenu à l’apathie footballistique lors du match nul contre l’Uruguay. L’équipe verte et jaune a offert très peu de jeu à domicile et a cumulé le deuxième match nul consécutif en qualifications« . En Espagne, la situation au Brésil intéresse également, notamment à travers les deux dirigeants Vinicius et Raphinha : “Avec Vinícius un peu mal à l’aise agissant beaucoup plus au milieu que d’habitude, Raphinha était la seule à essayer d’offrir quelque chose de différent”défini Marque. «Raphinha a été une fois de plus l’architecte de la plupart des situations dangereuses de Canarinha. Le joueur de Barcelone, qui s’amuse bien, a une nouvelle fois porté l’équipe sur son dos. Il manquait quelque chose de plus dans l’attaque contre le Brésil dans les moments où elle laissait une bonne image, avec Vinicius quittant l’aile et essayant d’apparaître à l’intérieur, mais sans grand succès.», a déclaré COMME.

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Le Globo n’a pas non plus été doux avec sa sélection : «Pour la troisième fois dans l’actuelle édition des Éliminatoires, l’équipe brésilienne termine une Date FIFA sans gagner. Le match nul 1-1 contre l’Uruguay, à Salvador, l’a confirmé et a marqué une nouvelle performance incohérente de l’équipe dirigée par Dorival Junior. Peu d’occasions réelles créées vu le volume offensif obtenu et les erreurs défensives devenant désormais routinières« . Quant à ESPN Brésilla branche brésilienne des médias américains souligne le tumulte populaire dans les travées du stade Bahia : «Huées au coup de sifflet final et envie de virer Dorival Júnior : les supporters étaient en colère contre le nul entre le Brésil et l’Uruguay à Salvador« . Le site UOL ne fait pas exception :L’équipe brésilienne est anxieuse et cela semble être une des raisons pour lesquelles elle ne va pas bien. Peu importe à quel point ils pressent, ils échangent des passes rapidement, menaçant même leurs adversaires, comme ils l’ont fait contre l’Uruguay. Mais les occasions se créent au hasard, comme une équipe qui a beaucoup à prouver à elle-même, à ses adversaires et à ses supporters…« . Dorival Junior a encore du travail à faire.