les sangliers font des dégâts dans la ville

Il y a quelques années, cochons sauvages restés dans les forêts ou dans les campagnes, où prolifèrent les chênes et leurs glands et épis, qui constituent la base de leur alimentation. Mais aujourd’hui, avec la déforestation et la baisse des rendements céréaliers, les sangliers arrivent chercher de la nourriture près des villes. Des familles de sangliers ont été aperçues récemment dans le quartier Saint-Cybard d’Angoulême. Des dégâts sont signalés, non plus dans des parcelles agricoles, mais dans des jardins de La Couronne, Voeuil et Giget, Puymoyen, Vars ou Marsac dans la vallée de la Charente. A Champniers également, où les sangliers se sont installés au pied de la zone commerciale des Montagnes, au pied du circuit de karting, ou dans les zones boisées autour du périphérique, la D 1000.

Les dégâts dans le parc de Daniel Koehler © Radio-
Pierre MARSAT

« C’est la première année que nous voyons cela. Nous sommes ici depuis quatre ans, je n’ai jamais vu ça. Et ça m’inquiète un peu » (Daniel KOEHLER, habitant de Champniers)

La Fédération Charentaise de Chasse a mis en place un plan de régulation des sangliers. Mais les chasseurs ne peuvent pas venir avec leurs fusils dans les zones urbaines. Ce sont des éclaireurs de loups, spécialistes de la faune sauvage, qui peuvent collecter des sangliers lors de chasses imposées par la Préfecture de Charente. Avec la FNSEA, les chasseurs charentais expérimentent un système qui a déjà fait ses preuves dans les Landes : le filet piège. Des épis de maïs sont placés sous le filet de 10 mètres sur 10, pour attirer les sangliers, et le filet descend progressivement jusqu’à capturer les sangliers. Le système est actuellement en expérimentation dans deux lieux secrets du sud du département.

Bruno Meunier est le président de la Fédération Charentaise de Chasse © Radio-France
Pierre MARSAT

Pour limiter la présence croissante de sangliers en milieu urbain, la Préfecture de Charente réfléchit à des perquisitions à l’avenir. Rien n’est encore décidé, mais la Direction territoriale a proposé de relancer les discussions avec les autorités locales. On ne sait pas encore dans quels secteurs. En février 2016, une bataille administrative le long de la Nationale 10 s’est déroulée entre le rond-point Girac et l’échangeur Basseau.

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