Le 17 novembre 2024, vous avez exprimé votre profond sentiment sur l’état de notre démocratie et de notre République : le taux d’abstention élevé est le signal de votre désintérêt croissant pour la politique. Néanmoins, les électeurs qui se sont exprimés l’ont fait en toute liberté et leurs votes reflètent un choix clair, sans la moindre ambiguïté. Ousmane Sonko et son parti politique Le Pastef ont été plébiscités. Le peuple souverain a tranché et est resté fidèle à son vote de mars 2024, lors de l’élection du Président Bassirou Diomaye Faye.
C’est le lieu de remercier tous ceux qui ont écouté attentivement mon discours et ont cru en ma sincérité.
Nous restons dignes. Mais il faut tout de même noter qu’en votant pour une liste qui n’a aucune proposition d’avenir à présenter, la majorité des électeurs a certainement exprimé une ardente volonté de rompre avec la manière de faire de cette dernière. décennies. Elle devra en assumer la responsabilité. Un ami a voulu m’envoyer un message, après l’annonce des premières tendances fortes du vote, dans lequel je lisais un mot de l’écrivain russe Anton Tchekhov selon lequel : « Dans les sociétés défaillantes, la majorité est toujours ignorante et l’homme raisonnable est toujours ignorant. toujours vaincu. Je refuse de prendre les choses de cette façon. Je veux croire que dans une démocratie, les gens ne se trompent pas.
D’ailleurs, c’est à la classe politique de se racheter afin de redonner à cet art majeur ses lettres de noblesse.
Lorsque j’ai décidé de m’impliquer dans la liste Jamm ak Njëriñ, ma priorité a été de ramener sur la scène politique le souci des comportements vertueux, le discours de vérité, l’intérêt général en défendant les valeurs humanistes d’une démocratie républicaine.
C’est tout le sens de mon engagement. Je reviendrai prendre le pouls de notre pays et écouter la respiration de notre Nation, ses aspirations légitimes.
Je reviendrai plus déterminé à remettre notre pays sur la voie de la démocratie, de l’État de droit, du progrès et de la prospérité.
Chers compatriotes, chers compatriotes, reprenons la date.