« Restez du côté des Français »… Le patron de la SNCF implore les cheminots de mettre fin à la grève

« Restez du côté des Français »… Le patron de la SNCF implore les cheminots de mettre fin à la grève
« Restez du côté des Français »… Le patron de la SNCF implore les cheminots de mettre fin à la grève

La grève est annoncée pour une journée, ce jeudi 21 novembre, avant un potentiel mouvement reconductible envisagé à partir du 11 décembre. Pour protester contre la disparition de Fret SNCF, les syndicats ferroviaires veulent également faire pression sur la direction de l’entreprise ferroviaire alors que les salaires les négociations sont sur le point de commencer.

Une situation qui, à un mois des vacances de Noël et des grands départs, inquiète aussi bien les voyageurs que le patron de la SNCF. Dans une interview accordée à La TribuneJean-Pierre Farandou invite les cheminots à lever leur préavis de grève. « J’en appelle au sens des responsabilités des cheminots. Je leur dis : restez du côté des Français ! », explique le PDG.

Entre

Jean-Pierre Farandou anticipe notamment un long mouvement qui pourrait perturber les week-ends de grands départs au moment des fêtes de fin d’année. Des grèves qui ont le don d’exaspérer des milliers de personnes privées de train alors qu’elles partent rejoindre leurs familles. Le spectre d’un mouvement comme celui de 2022, où les contrôleurs ont arrêté le travail pendant les vacances, est donc redouté. « Les Français ne comprendraient pas une longue et dure grève en décembre pour des questions salariales, ils ne comprendraient pas de ne pas pouvoir rejoindre leur famille pour fêter Noël… Surtout à l’heure où la connaît une situation économique compliquée, avec des plans sociaux dans les entreprises. , des emplois menacés.

En début d’année, Jean-Pierre Farandou évoquait l’augmentation des rémunérations « de 17 % en moyenne et jusqu’à 21 % pour les premiers échelons de salaire » entre 2022 et 2024. Mais au-delà des seules négociations salariales, il s’agit avant tout de disparition de la filiale Fret SNCF qui inquiète les syndicats. Au 31 décembre, elle sera absorbée, comme ses salariés, par deux nouvelles filiales (Hexafret et Technis). Un choix dicté par la Commission européenne et le gouvernement français et « un sujet de droit de la concurrence », selon le PDG.

Environ 500 postes supprimés

Cinq cents suppressions de postes (sur environ 5 000) ont été annoncées mais Farandou promet qu’il n’y aura « aucun licenciement », avec des postes à pourvoir notamment dans les activités TER. A ceux qui réclament un moratoire, le patron de la SNCF est cependant clair : il est trop tard. “Le gouvernement a déclaré qu’il n’y aurait pas de retour en arrière.”

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Championnat d’Europe PFL 2024 – Radio SCOOP
NEXT Jon Jones a un désavantage évident dans le match UFC