Le peuple marocain dans son ensemble, ainsi que la famille du Mouvement National, de la Résistance et de l’Armée de Libération, commémorent le Jour de l’Indépendance, qui est une glorieuse mémoire nationale à travers laquelle nous, générations actuelles, évoquons une époque historique difficile et ardue du histoire de la nation, marquée par la perte de souveraineté et la soumission à un colonialisme injuste. Nous nous souvenons également avec elle des épopées héroïques de nos pères et de nos grands-pères, ainsi que des épreuves, des tribulations et des difficultés qu’ils ont endurées pour défendre l’unité et l’intégrité de la terre et dans leur lutte pour obtenir la bénédiction de la liberté et de l’indépendance.
La célébration du Jour de l’Indépendance ne s’arrête pas seulement au seuil du rappel des étapes de la lutte nationale pour la liberté et l’indépendance, ainsi que des événements marquants et des tournants qui ont eu lieu. Ses premiers traits se sont constitués par l’éclatement de la résistance militaire menée par les chefs tribaux après la soumission du Maroc au régime de protectorat en 1912, puis par la transition vers la résistance politique, avec l’émergence du mouvement. Le nationalisme (début des années 1930), qui exigeait dans un premier temps des réformes sous le colonialisme (présentant des revendications de réforme), et l’indépendance dans un deuxième temps (présentant un document le 11 janvier 1944), se terminant par l’exil du sultan Muhammad bin Yusuf et le déclenchement de la la Révolution royale et populaire (20 août 1953) et les événements décisifs qui ont suivi, culminant avec le retour du sultan et la déclaration d’indépendance. Au contraire, cela va au-delà de cela jusqu’à tirer les leçons et les leçons apprises de ces événements, des tournants, et des valeurs de patriotisme sincère, et de la responsabilité, du sacrifice, de la patience, de la loyauté et de la sincérité qui y sont associés, et de la proximité. l’adhésion aux constantes universelles nationales et religieuses.
Ce glorieux anniversaire est une occasion annuelle de nous tenir responsables, en tant qu’État, gouvernements successifs, individus et groupes, de la mesure dans laquelle nous assumons nos responsabilités et nos obligations envers ce cher pays après sept décennies d’indépendance. Cette question légitime trouve sa justification objective dans l’égoïsme, l’opportunisme, l’avidité, l’avarice et les calculs politiques étroits qui en sont venus à nous dominer, et dans les discours misérables que nous produisons consacrés aux sentiments de désespoir, de frustration, d’horizons bloqués, et perte de confiance dans l’État, la loi et les institutions.
Aujourd’hui, à la lumière des défis auxquels est confrontée l’intégrité territoriale du Royaume et de ce à quoi nous, Marocains, aspirons en termes de développement et de rayonnement, et compte tenu de l’humilité à laquelle la société est parvenue dans les valeurs nationales, et en rappelant les épopées héroïques immortelles dont les traits ont été attiré par les pères et les grands-pères pour défendre la fièvre de la nation, il est devenu nécessaire de faire demi-tour. Concernant la nation, en rejetant les divergences destructrices, en mettant en avant la rhétorique de la futilité et du désespoir et en resserrant l’étau sur la corruption sous toutes ses formes, apparentes ou non. Ventre, implication individuelle et collective au service des intérêts de la nation et de ses enjeux cruciaux, et contribution responsable à la victoire des enjeux du processus de développement global, qui est conduit par le Roi du pays, Sa Majesté le Roi Mohammed VI, avec silence, sagesse et prévoyance.
Les célébrations de la glorieuse indépendance ne doivent pas oublier certaines parties du territoire marocain encore sous occupation, notamment Ceuta, Melilla et plusieurs îles marocaines, sans oublier le Sahara oriental marocain, creusé par les injustes Français. colonialisme du Maroc au 19ème siècle après JC et à l’époque du protectorat, et l’a annexé à l’Algérie française. Cette triste et poussiéreuse réalité nécessite de maintenir allumée la flamme de la libération. Le chemin vers la libération et la réalisation des véritables frontières commence d’abord par la libération de la nation des vains, des misérables, des corrompus, des carriéristes, des opportunistes, des égoïstes et des hypocrites, qui font obstacle à la roue de la construction, de la croissance et du rayonnement. et la mobilisation des énergies et des capacités, qui pousse vers la possession des conditions du pouvoir, sans lesquelles le désengagement est difficile et la libération impossible.
Le Maroc d’aujourd’hui, avec son progrès, son développement et son rayonnement, a besoin de véritables responsables et hommes d’État qui servent le pays avec sincérité, sincérité, honnêteté, intégrité, intègre et altruisme, qui produisent un discours d’espoir et renforcent le sentiment individuel et collectif qu’un autre Maroc est prendre forme et émerger, animés par les mêmes valeurs nationales, religieuses et morales. Ce qui était suffisant pour vaincre le colonialisme, affronter ses conspirations injustes et ouvrir la voie à la liberté et à l’indépendance. Non aux fonctionnaires et aux hommes irresponsables qui détruisent l’image de la nation par leur manque de modestie, leur insolence, leur cupidité et leur frivolité. Par conséquent, la bataille d’aujourd’hui, autant qu’elle est une bataille pour l’unité territoriale et une bataille pour le développement global, est autant une bataille pour une confrontation durable de tous ceux qui manipulent le corps de la nation sans honte ni pudeur.
Nous concluons en rappelant le sublime discours royal adressé à la nation à l’occasion du 34ème anniversaire de la Marche verte, dans lequel Sa Majesté le Roi Mohammed VI a adressé un message clair et ferme à ceux qui occupent une double position et à ceux qui se soustraient aux devoirs de citoyenneté, en disant : « Dans un esprit de responsabilité, nous soulignons qu’il n’y a plus de place à l’ambiguïté ou à la tromperie. Soit le citoyen est marocain, soit il n’est pas marocain. Le temps des doubles positions et de l’évasion du devoir est révolu, et l’heure de la clarté et de l’honnêteté est arrivée. Soit on est patriote, soit on est traître, car il n’y a pas de juste milieu entre le patriotisme et la trahison. Il n’est pas possible de jouir des droits de citoyenneté, ou de les nier, en conspirant avec les ennemis de la patrie..
Ce message royal s’applique, outre à ceux qui conspirent avec les ennemis de la patrie, à tous ceux qui trahissent la patrie par sa corruption, son absurdité, sa cupidité, son imprudence et son irresponsabilité, et à tous ceux chez qui les sentiments de patriotisme ne sont pas éveillés, lorsque la patrie est exposé aux abus, au chantage, au marchandage ou aux agressions, ainsi qu’à tous ceux qui font chanter l’État au nom de la normalisation. Il déclare publiquement sa loyauté envers les ennemis de la patrie… Quoi qu’on dise ou puisse être dit, nous espérons que la patrie reste libre, sûre, stable, rassurée et belle, car la maison commune qui nous abrite avec toutes nos différences, contradictions et entêtement. L’un des devoirs du citoyen est de protéger ce pays et de contribuer individuellement et collectivement à sa prospérité et à son rayonnement, par l’engagement, la discipline, la bonne conduite et la loyauté envers Dieu, le pays et le roi.