La place, Thérapie par la neige, Jouer… et Sans filtre… Derrière ces longs métrages, on retrouve le réalisateur suédois, Ruben Östlund, qui surprend et bouscule toujours les spectateurs. En 2022, le film Sans filtre, Triangle de tristesse en anglais, avait marqué la Croisette et reparti avec la palme d’or. La seconde pour le réalisateur qui avait déjà remporté le prestigieux prix avec La placeil y a cinq ans.
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Le long métrage suit quelques mannequins Carl (Harris Dickinson) et Yaya (Charlbi Dean). Tous deux vont rejoindre des gens extrêmement fortunés pour une croisière de luxe, tout semble parfait et très « Instagrammable ». Jusqu’à ce que le rapport de force soit complètement bouleversé…
1 – Une satire féroce du monde de la mode
Sans filtre est une critique cinglante du monde de la mode, des influenceurs et des ultra-riches de notre société. Ruben Östlund construit son film en trois parties afin d’établir un cheminement de pensée et de nous interroger sur notre place dans la société.
2 – Un casting magistral
Pour porter cette comédie noire, Ruben Östlund s’est entouré de Harris Dickinson, Charlbi Dean, Woody Harrelson et Dolly De Leon.
3 – Une mise en scène virtuose
Le film Sans filtre ne vous laissera pas indemne. Parmi les scènes les plus remarquables, celle du dîner de gala qui se déroule sur le bateau de croisière et lors d’une tempête. Une scène d’anthologie que vous n’oublierez pas de sitôt !