Si les « super Lunes » n’ont rien d’exceptionnel, elles donnent souvent des clichés surprenants ou oniriques, de New York à Dakar en passant par la Chine ou la bande de Gaza.
Le spectacle est terminé. Vendredi 15 et samedi 16 novembre, il suffisait encore de lever les yeux vers le ciel pour observer une « super Lune ». Ce phénomène fait référence aux cas où la Lune est pleine alors qu’elle est la plus proche de la Terre, apparaissant donc nettement plus grande et plus brillante que d’habitude. Or, selon l’Agence spatiale américaine, cette « super Lune » du week-end est la quatrième consécutive, ainsi que la dernière de l’année 2024. Selon la Cité de l’espace, la Lune était à A 361 867 km de la planète bleue.
Cette « super Lune », connue sous le nom de Lune du Castor, tire son nom des traditions amérindiennes et européennes, en référence à l’époque où les chasseurs piégés les animaux en novembre, juste avant l’hiver, pour s’habiller de leur fourrure. Si ces « super Lunes » n’ont rien d’exceptionnel, elles donnent souvent des clichés surprenants ou oniriques, comme ici de New York à Dakar en passant par la Chine et la bande de Gaza.
La lune couronne le pont d’Avignon, dans le Vaucluse, le 15 novembre 2024. (ACB / MAXPPP)
La dernière « super Lune » de l’année 2024 se lève derrière les visiteurs de The Edge, un observatoire de New York (États-Unis) qui offre une vue sensationnelle sur la ville, le 15 novembre 2024. (GARY HERSHORN / CORBIS NEWS / GETTY IMAGES)