Par TD
Publié
il y a 1 heure,
mis à jour à 11h44
Jean-Pierre Farandou a estimé que la grève illimitée réclamée par les syndicats à partir du 11 décembre est « évitable », dans un entretien à Dimanche à la Tribune.
Les Français qui souhaitent revenir passer les vacances en famille resteront-ils sur le quai à Noël ? Les syndicats de la SNCF ont appelé à une grève illimitée à partir du 11 décembre, pour réclamer notamment un moratoire sur le démantèlement de Fret SNCF. Un mouvement social « évitable »a jugé le patron de la compagnie ferroviaire Jean-Pierre Farandou dans un entretien à Dimanche à la Tribune ce 17 novembre, assurant que“il n’y aura pas de licenciements” et ça « la cotisation complémentaire pour la retraite des cheminots transférés continuera à être prise en charge » par la SNCF.
“C’est pour cela que je dis aux cheminots : restez du côté des Français !” a soutenu Jean-Pierre Farandou, appelant à « le sens des responsabilités » agents et employés de l’entreprise. « Vous avez été impliqué avec eux lors des Jeux olympiques et paralympiques. […] Vous étiez également là pendant le Covid. Le PDG de la SNCF a également rappelé que“Une journée de grève coûte 20 millions d’euros”ou encore le prix d’un TGV tous les deux jours d’arrêt. Quant à une grève des transporteurs, elle entraînerait « pertes structurelles »voiture « La clientèle d’affaires se tourne vers la route et y reste ».
Des billets plus chers en 2025 ?
Le démantèlement de Fret SNCF est l’aboutissement d’un plan négocié entre la Commission européenne et l’État français, soupçonné d’avoir versé des aides à Fret SNCF en violation des règles de concurrence. Il y avait deux options : soit négocier un « plan de discontinuité » faire disparaître l’entité Fret SNCF et permettre d’éviter des poursuites, ou prendre le risque d’aller en justice et de perdre, avec l’obligation de rembourser 5 milliards d’euros, ce qui aurait pu conduire à la liquidation de la Société.
Jean-Pierre Farandou a également préparé les esprits à une potentielle augmentation du prix des billets de train en 2025, même si ce n’est pas le cas. “pas décidé”. Il a souligné les coûts que “augmenter” : “Nous devons en répercuter une partie sur les prix.” Le PDG de la SNCF estime cependant que le TGV reste abordable, avec un prix moyen du billet de 45 euros. « Ce n’est même pas le prix d’un taxi entre Paris et l’aéroport de Roissy »souligne-t-il, même si ce même trajet ne coûte que 11,80 euros en transports en commun. Quant aux Ouigo, les TGV à bas prix de la compagnie, il rappelle que leur part devrait passer de 20 % à 30 % de l’offre de grande vitesse d’ici 2030.