Comprendre la maladie
Cette pathologie se caractérise par le développement anarchique de cellules anormales au niveau de la muqueuse vésicale, formant progressivement une tumeur maligne. Le principal facteur de risque identifié est le tabagisme, responsable de plus de 50 % des cas chez les hommes et de 40 % chez les femmes. Pas étonnant là-bas. Les substances toxiques du tabac, transportées par le sang jusqu’aux reins, se concentrent dans les urines, exposant directement la vessie à ces cancérigènes.
Besoins fréquents et sang dans les urines : signes avant-coureurs
Le symptôme le plus caractéristique est l’hématurie – la présence de sang dans les urines. Des envies urgentes et fréquentes d’uriner peuvent également être un signe d’avertissement. Il est crucial de consulter rapidement face à ces symptômes, particulièrement pour les femmes qui ont tendance à minimiser ces signes et sont souvent diagnostiqués à des stades plus avancés.
Le diagnostic est posé par trois examens :
une échographie des voies urinaires ; une analyse d’urine, appelée cytologie urinaire, qui vise à savoir si votre urine contient des cellules cancéreuses ; une cystoscopie qui vous permettra d’inspecter l’intérieur de votre vessie et de prélever des échantillons si nécessaire. Le traitement dépend du stade de la maladie.
Le traitement doit s’adapter à l’évolution de la maladie. Plusieurs options s’offrent aux patients :
Si le cancer de la vessie est non invasif, c’est-à-dire limité à la muqueuse – la première couche de la paroi de la vessie – la chirurgie constitue le traitement de première intention. Si le cancer de la vessie est infiltrant, la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie peuvent être associées. Si le cancer s’est métastasé loin de la vessie, le traitement principal est la chimiothérapie, sans opération.
Enfin, comme nous le confiait Lori Cirefice, « le cancer de la vessie est très récurrent ». Des traitements médicamenteux peuvent être mis en œuvre en adjuvant, après la chirurgie, afin de réduire le risque de récidive et de progression des tumeurs les plus à risque.
Remarque : L’Institut National du Cancer établit que dans le cas du cancer de la vessie, la survie à 5 ans est de 55 % chez l’homme et de 49 % chez la femme.
Sauna vs hammam : un match haute température