Après le triste spectacle de l’équipe de France, sur et en dehors du terrain, contre Israël (0-0) jeudi soir, découvrez ce qui a plu et déplu à nos envoyés spéciaux.
PRÉFÉRÉ
La qualification… et c’est tout
Personne n’en a douté un seul instant tant Israël est une équipe faible au niveau international (81ème au classement Fifa), mais s’il faut retenir un seul point positif pour les Bleus jeudi soir, après ce nul 0-0, c’est n’est que la qualification. Rien d’autre, tant il était faible à tous les niveaux. Avec ce nul, le quatrième 0-0 en 2024, l’équipe de France valide l’essentiel, à savoir sa présence en quart de finale de la Ligue des nations en mars prochain. “On ne perd pas, on est qualifié mais on ne peut pas être fier», résume Ibrahima Konaté. Dimanche contre l’Italie, à Milan, il faudra gagner avec trois buts d’avance pour accrocher la première place du groupe (classement ici). Vaste chantier.
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Peretz en pleine lumière
Homme du match ? Daniel Peretz. Huit arrêts et deux centres captés pour le troisième gardien du Bayern Munich. Transféré du Maccabi Tel Aviv pour 5 M€ en 2023 et connu autant pour son excentricité que pour ses réflexes, Peretz a dégoûté les attaquants français jeudi soir. Quels attaquants n’ont, il est vrai, pas été inspirés… Face à Warren Zaïre-Emery (76e) ou Christopher Nkunku (90+6) en fin de match, l’intéressé a néanmoins réalisé quelques démonstrations de grande classe. “Il faut se concentrer sur le dernier geste, mais le gardien a fait le travail aussi», a convenu Randal Cole Muani.
COUPS DE GRIFFES
Blues amorphe et catastrophique
Après la rencontre, parmi les suiveurs de l’équipe de France, la question était de savoir si ce nul désastreux contre Israël était pire que le 0-0 contre le Luxembourg en 2017 à Toulouse… Voilà la copie rendue par les Bleus dans un Stade de France morose. Aucun rythme, aucune idée, aucune créativité et aucune révolte n’ont accompagné le match entre les partenaires de N’Golo Kanté. C’était faible dans tous les domaines du jeu. Comme si les Français ne voulaient pas se blesser dans un calendrier chargé. Le premier acte a été d’une atrocité indicible, avant un semblant de réaction après la pause. Toujours heureux. “On s’énerve, on s’énerve», chantaient les supporters français… Un bon résumé. Pathétique.
Tout sauf un contexte propice au football
Depuis plus d’une semaine, tout a été dit sur ce match et lorsque nous sommes arrivés au Stade de France en fin d’après-midi, il était difficile de ne pas remarquer l’ambiance unique. Des forces de police à chaque coin de rue, une place presque vide, des stands clairsemés et une ambiance meurtrière. Une bagarre a éclaté lors du premier acte. Un cas isolé. L’ambiance était à l’image du niveau de jeu : catastrophique. Une soirée à oublier. À tous les niveaux.
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Même le service après-vente n’était pas à la hauteur.
Les adeptes du PSG ont l’habitude d’attendre des lustres pour enfin voir un joueur arriver en zone mixte. Et encore une fois, ça va mieux ces derniers temps au club de la capitale. En équipe de France, c’est moins le cas. Sauf jeudi. Alors que le match se termine vers 22h50, les journalistes ne pensaient pas qu’il faudrait attendre 00h02 pour voir Randal Kolo Muani apparaître devant les micros. Et pourtant… Le responsable presse a laissé le suspense autour de l’arrivée des autres joueurs devant la presse. 00h21, un collègue nous dit qu’il a peut-être vu passer le bus de l’équipe de France, sans certitude. 00h22, fin du suspense : le message du service de presse de la FFF arrive, terminé. On imagine que les joueurs ne se sont pas précipités pour venir en zone mixte après un tel match et dans un contexte si particulier, mais quand même…
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