Notre critique de La Mesias, sur arte.tv, ou les stigmates du désespoir

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Couple Julia Baudin

Publié
il y a 51 minutes,

mis à jour à 08:51

Les premières victimes de la folie humaine sont toujours les enfants.

© Carla Oset

Cette série espagnole primée à Séries Mania 2024 propose un tableau âpre, onirique et édifiant d’une Espagne délétère et dévalorisée.

Construite en aller-retour sur trois décennies – les années 1980, 1990 et 2010, cette série espagnole reconstruit pièce par pièce la trajectoire d’Enric (Roger Casamajor) et de sa sœur Irène (Macarena Garcia), la quarantaine, miné par la solitude, les questions laissées sans réponse et les ravages d’une enfance massacrée. Comment, enfants, ils ont grandi plus vite que leur mère, une femme trop jeune, trop belle, trop fêtarde, trop aimante et trop décrépite, qui vendait son corps pour les nourrir. Submergé par un désir de rédemption tout aussi absurde, cet ancêtre est passé de prostituée fumeuse de pétards à chef d’une secte religieuse dédiée à la Vierge… et aux extraterrestres.

« Cette histoire n’est pas autobiographique au vrai sens du terme. Elle s’inspire pourtant de nos enfances et de nos expériences communes, auxquelles s’ajoutent des anecdotes glanées ici et là, notre vision d’une Espagne déclassée, les croyances tenaces qui la nourrissent,…

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