Le quotidien Al-Sabah a rapporté, dans son édition du jeudi 14 novembre 2024, que le nouveau ministre, après sa nomination à la tête du ministère, a continué d’éteindre les incendies du système éducatif que Ben Moussa a laissé sur le point d’exploser. , car cette mesure permettra d’augmenter les revenus des enseignants et contribuera à absorber la colère dans le secteur de l’éducation. .
Le journal ajoute que Barrada a fait circuler un mémorandum interne aux directeurs d’académies, aux directeurs régionaux et aux directeurs d’établissements d’enseignement exigeant l’autorisation des professeurs pour travailler dans le secteur privé en plus de leur travail dans le secteur public.
La même Source a indiqué que cette décision témoigne d’une confusion dans la gestion des ressources humaines du ministère, puisque l’ancien ministre s’est montré ferme sur le sujet et a demandé à la direction régionale d’empêcher cette activité, qu’il a qualifiée dans sa correspondance avec les professeurs de violation des leur devoir professionnel avant qu’il ne se transforme du jour au lendemain en gain juridique. .
Malgré l’octroi de licences aux enseignants, affirme le journal, le ministre n’a pas laissé le sujet en suspens, puisqu’il a tenté de légaliser cette activité en la confiant aux directeurs d’établissements et aux directions régionales, en plus d’obliger les écoles privées à assumer leur rôle dans la question.
Le même mémorandum, selon la Source, exige que le professeur présente une demande de licence approuvée par l’établissement privé et comprend des informations sur son nom, la date de sa licence et son adresse, en plus du matériel pédagogique qui il enseignera et le nombre d’heures qu’il souhaite effectuer.
Le directeur de l’établissement collecte les demandes de licence et les transmet à la direction régionale, qui étudie la demande sur la base de l’avis du directeur de l’école et de l’exactitude des informations contenues dans la demande, et que la durée du travail n’excède pas 8 heures par semaine pour chaque enseignant.
Le même mémorandum prévoit un ensemble de contrôles encadrant ce processus, parmi lesquels le fait de ne pas exercer cette activité sans autorisation ou dans un établissement privé non agréé, et la limitation de l’autorisation à un seul établissement, outre la nécessité de faire correspondre le corps éducatif concerné avec les autres heures au corps éducatif dans lequel le professeur travaille dans l’enseignement public, ainsi qu’un article Spécialisation.
Il est interdit au professeur d’exercer des heures supplémentaires lorsqu’il est bénéficiaire d’une licence administrative, maladie, paternité ou maternité, et la période séparant l’établissement public et privé ne doit pas excéder une heure, et le nombre d’heures de travail dans les deux institutions réunies ne doivent pas dépasser six heures par jour afin d’éviter la fatigue et d’assurer la productivité.
Edité par Amhand Obaraka
Le 13/11/2024 à 20h30, mis à jour le 13/11/2024 à 20h30