Les États-Unis ont connu une nouvelle «jour de frénésie”marqué par une série de nominations controversées au sein de l’équipe de Donald Trump, dont celles de l’entrepreneur Elon Musk et du présentateur de Fox News Pete Hegseth au ministère de la Défense, résume le Washington Post.
Le républicain a confirmé mardi 12 novembre sa promesse de campagne en nommant Musk, l’homme le plus riche de la planète et l’un de ses principaux partisans, à la tête d’un nouveau ministère de la Défense.« efficacité gouvernementale »conjointement avec l’homme d’affaires républicain Vivek Ramaswamy. « Ensemble, ces deux grands Américains traceront la voie à suivre pour mon administration afin de démanteler la bureaucratie gouvernementale, de réduire les réglementations excessives, de réduire les dépenses inutiles et de restructurer les agences fédérales. »» a déclaré Trump dans un communiqué.
Cette nomination, qui inquiète les fonctionnaires dont l’emploi pourrait être menacé, soulève également « des questions immédiates sur d’éventuels conflits d’intérêts »le leader milliardaire « des entreprises qui bénéficient de contrats gouvernementaux lucratifs », REMARQUE CNN.
Hegseth, une figure controversée de la Défense
La nomination de Pete Hegseth à la Défense, annoncée un peu plus tôt par Trump, est également « particulièrement controversé », notez-le Washington Post. Ce chroniqueur de Fox News, un vétéran de la Garde nationale militaire qui, selon son site Internet, a servi en Afghanistan, en Irak et à Guantanamo Bay, «a encouragé Trump à accorder des grâces […] dans des affaires de crimes de guerre très médiatisées, malgré les objections du Pentagone »nous rappelle la vie de tous les jours.
Si sa nomination est confirmée par le Sénat, il pourrait tenir la promesse électorale de Trump de débarrasser l’armée américaine des généraux qu’il accuse de mener des politiques progressistes en matière de diversité. Il a « a explicitement confirmé qu’il pouvait cibler des chefs militaires comme le général CQ Brown » précise Politique. Hegseth accuse ce soldat afro-américain de « poursuivre les positions radicales des politiciens de gauche ». Le favori de Trump affirme avoir quitté l’armée en 2021, après avoir été considéré comme un extrémiste par une institution qui ne voulait plus de lui.
Hegseth succéderait à Lloyd Austin, « un général quatre étoiles à la retraite qui a dirigé le Pentagone pendant le mandat de quatre ans de Biden »avis Washington Post.
Il est peu probable que les loyalistes contredisent Trump
Mardi, Trump a également annoncé qu’il nommerait l’ancien gouverneur de l’Arkansas Mike Huckabee, ancien pasteur baptiste prônant la colonisation israélienne des territoires palestiniens occupés, au poste d’ambassadeur en Israël. Et l’ancien élu ultraconservateur John Ratcliffe à la tête de la CIA.
Certains des choix rapides que Trump a faits mardi “surpris” jusqu’au sein de “sa propre équipe”lui dit Poste. « Il y a une atmosphère totale de chaos »» a déclaré l’un de ses membres qui a requis l’anonymat.
Selon le quotidien américain, certains autour de Trump auraient notamment “J’ai passé la journée à essayer de le dissuader de choisir [Kristi] Mention [à la sécurité intérieure]qui dirigerait une bureaucratie fédérale tentaculaire avec un budget de 60 milliards de dollars et plus de 230 000 employés », et “un rôle essentiel dans le programme de politique intérieure de Trump, compte tenu de sa promesse d’expulser des millions d’immigrés sans papiers.” « Que sait-elle de la sécurité intérieure ? Elle est la gouverneure du Dakota du Sud ! » a notamment déclaré un conseiller de Trump auprès du Washington Post.
Le Républicain « Il a peut-être été pris au dépourvu lorsqu’il a remporté l’élection présidentielle de 2016, mais cette fois, lui et son équipe ont pris les devants » en procédant tôt aux nominations clés au sein de son administration, « doter la Maison Blanche et son cabinet de loyalistes prêts à tout pour mener à bien son programme », analyse le magazine américain Pierre roulante.
Trump cherche à éviter « la nomination de républicains issus de l’establishment qu’il accuse d’avoir fait échec à ses objectifs de premier mandat »notez le Journal de Wall Street. “Mais pour les analystes”le fait que Trump cherche à s’entourer d’un « Une équipe de loyalistes opposés à toute opinion dissidente comporte des risques »souligne le quotidien conservateur. « Trump ne prend pas de décisions de manière ordonnée. Il a tendance à les annoncer sans consulter ses conseillers ou via les réseaux sociaux »lui rappelle Journal de Wall Street. « Lors de son premier mandat, les membres de son équipe ont souvent tenté de revenir sur certaines de ses décisions. Les loyalistes sont plus susceptibles de les mettre en œuvre sans proposer d’idées alternatives ni débattre des pièges possibles.