“Gladiator 2”, blockbuster mettant en vedette Denzel Washington et une nouvelle génération de stars, sortira dans les salles françaises mercredi 13 novembre.
Près de 25 ans après avoir fait entrer Russell Crowe dans l’arène, Ridley Scott livre une suite brutale et sanglante à l’un de ses plus grands succès avec “Gladiator 2”, blockbuster mettant en vedette Denzel Washington et une nouvelle génération de stars, en salles mercredi 13 novembre. Ce retour à la Rome antique débute quinze ans après le premier opus, auréolé de cinq Oscars dont ceux du meilleur film et du meilleur acteur, après un raz-de-marée au box-office mondial.
Hans Zimmer n’est pas revenu
Paul Mescal, révélé dans la série “Normal People”, incarne Lucius, le neveu de l’empereur Commode (Joaquin Phoenix) qui admirait les prouesses du gladiateur Maximus (Russell Crowe), tué comme son oncle au Colisée. Exilé en Numidie (Afrique du Nord) pour sa sécurité, Lucius fut capturé et devint à son tour gladiateur, après que l’armée romaine eut envahi sa terre d’adoption. Séduit par sa rage, Macrinus (Denzel Washington), ancien esclave avide de pouvoir, le fait combattre à Rome, dans une intrigue très proche de celle du premier « Gladiator », à laquelle le film fait sans cesse écho.
Ridley Scott, qui fêtera bientôt ses 87 ans, a décidé de sortir l’artillerie lourde pour cette suite : bataille navale dans un Colisée inondé où sévissent les requins, affrontements avec un rhinocéros ou des babouins enragés en 3D… Le cinéaste britannique pousse pendant 2h30 les curseurs de la violence et du spectaculaire, prenant des libertés avec l’Histoire. Et ce, parfois au détriment de la puissance émotionnelle caractéristique du premier « Gladiator », portée par la musique du compositeur Hans Zimmer, qui n’est pas revenue.
“Prenez la pression”
Recyclage ou véritable ambition artistique ? “Il a toujours eu en lui l’envie de continuer cette histoire”a assuré à l’AFP Connie Nielsen, qui incarne Lucilla, la mère de Lucius, lors d’un entretien accordé en amont de l’avant-première de “Gladiator 2” à Paris. “Il a cherché différents points d’entrée” pendant plusieurs années, jusqu’à choisir de mettre “la relation entre Lucius et Lucilla vraiment au coeur du film”» a ajouté l’actrice, déjà présente dans le premier épisode.
“Je voulais m’assurer que l’histoire était suffisamment forte pour supporter la pression que nous allions subir, parce que les gens aimaient tellement Gladiator.”a-t-elle insisté, évoquant notamment le “spiritualité” de Lucilla, confrontée au “déclin” de Rome et « destruction de toutes ses valeurs ». Grâce aux avancées technologiques, Ridley Scott “a prospéré en fait, créant un spectacle encore plus grand dans le Colisée”dit-elle aussi.
Déjà une suite en préparation
Les méthodes de travail du cinéaste ont-elles changé en 25 ans ? “Maintenant ça va très vite, il fait confiance à ses acteurs”a fait valoir l’actrice, également ravie de ses nouveaux partenaires de jeu, dont Pedro Pascal, le nouveau chouchou d’Hollywood à l’affiche par exemple de la série “The Last of Us”, dont elle a salué la performance. « dévouement à son travail » et le “une grande générosité” sur le plateau.
Sans attendre de voir l’accueil que lui fera le public, le réalisateur de “Blade Runner” et “Thelma et Louise”, qui n’a pas convaincu avec “Napoléon” et n’a pas connu de succès notable depuis “Seul sur Mars” en 2015 , a déjà une idée de la suite de sa saga, puisqu’il travaille sur un troisième volet, comme il l’a confirmé au magazine britannique Total Film.