Jean Le Cam, avant la tempête – Libération

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Ce dimanche 10 novembre, le marin iconoclaste de 65 ans s’élancera pour la sixième fois consécutive dans ce tour du monde en solo et sans assistance. A bord d’un bateau différent et moins cher, sans ces fameux « foils » qui font voler.

Lorsqu’il se promène les mains dans les poches de sa veste noire ces derniers jours aux Sables-d’Olonne (Vendée), Jean Le Cam se fait chouchouter comme une rock star. Le marin, qui s’apprête à prendre le départ de son sixième Vendée Globe consécutif, est surveillé. Admiré. Parfois jaloux. Une forme de consécration pour l’homme de 65 ans, qui a montré dès son plus jeune âge un goût pour la navigation en solitaire, et a clairement très vite compris les avantages de la propulsion à voile. Sur la plage, le gamin cache un parasol au fond d’un bateau, sorte de canoë, prend le large malgré les cris de sa grand-mère qui est censée veiller sur lui, puis revient fièrement à terre après l’avoir ainsi ouvert. utiliser le vent plutôt que les pagaies. Adolescent, il fait ses armes sur le bateau familial, un Armagnac en contreplaqué de huit mètres nommé Mervent. Le père et le fils Cam aiment courir le week-end et rapporter des coupes à la maison. Le fils a déjà un joli « toucher » de barre, manœuvre à merveille, surtout lorsqu’une belle dépression atlantique balaie les côtes bretonnes.

Il n’a pas fallu longtemps pour que le marin soit repéré. Logiquement, il a été embarqué par Eric Tabarly lors de son service militaire pour un premier tour du monde et voyage en équipage, puis

 
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