JIM WATSON/AFP
Donald Trump, ici le 6 novembre 2024, a surtout parlé d’immigration pour son premier entretien depuis son élection.
ÉTATS-UNIS – Immigration, transition du pouvoir, Kamala Harris… mais surtout immigration. Le républicain Donald Trump a donné ce jeudi 7 novembre sa première interview depuis sa victoire à l’élection présidentielle américaine face au démocrate.
Il a accordé cette interview par téléphone à NBC et a affirmé que sa priorité absolue lors de son investiture le 20 janvier sera de rendre la frontière « fort et puissant ». Interrogé également sur l’une de ses mesures phares, à savoir les expulsions massives de migrants illégaux, il a estimé qu’il n’avait pas “pas le choix” et qu’il devait le faire.
Lorsque le sujet du coût a été abordé, il a répondu : « Ce n’est pas une question de coût. Quand les gens ont tué et commis des meurtres, quand les barons de la drogue ont détruit des pays, et maintenant ils vont retourner dans ces pays parce qu’ils ne vont pas y rester. Il n’y a pas de prix. »
Une mesure difficile à mettre en œuvre
Mais en réalité, sa mesure ne serait pas si simple à appliquer. « Le discours est une chose et la candidature en est une autre »a assuré à l’AFP Stephen Yale-Loehr, professeur de droit de l’immigration à l’université Cornell. Le nombre d’étrangers illégaux n’est pas connu avec précision, mais il est estimé à environ 12 ou 13 millions.
Compte tenu des protections juridiques accordées par la Constitution américaine à toute personne, quelle que soit sa nationalité, « Trump ne peut pas simplement arrêter des gens et les expulser le lendemain.»il a ajouté. Il faudrait également embaucher des milliers de juges pour faire face à l’afflux de nouvelles affaires.
En tout cas Donald Trump en est sûr, l’immigration est une des raisons qui lui a permis d’être élu. « Ils veulent des frontières et ils aiment les gens qui arrivent mais ils doivent venir avec l’amour du pays. Ils doivent venir légalement. il a insisté.
Trump veut « bien sûr » une transition pacifique du pouvoir
Le milliardaire a ensuite évoqué les appels de la vice-présidente Kamala Harris et du président Joe Biden, qui l’ont félicité pour sa victoire. «Des appels très sympathiques, très respectueux des deux côtés»il a souligné. “(Harris) a dit qu’elle souhaiterait la transition la plus douce possible, et bien sûr, je suis d’accord.”il a ajouté.
Pourtant en 2020, Donald Trump n’a pas accepté sa défaite face à Joe Biden, qui a conduit à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. Loin d’une transition apaisée et apaisée comme le souhaite désormais le Républicain vainqueur. l’élection.
Il a ensuite déclaré qu’il rencontrerait Joe Biden pour le déjeuner “très vite”, et qu’il avait parlé avec ” probablement ” environ 70 dirigeants internationaux. Il avait notamment “une très bonne conversation” avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Cependant, il n’a pas encore reçu d’appel de Vladimir Poutine, mais ” pense “ qu’il « parlera » Bientôt.
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