Par Bertrand Bielle | Journaliste
Curieux de nature, Bertrand est toujours à l’affût du moindre petit scoop. Passionné de football, il n’est jamais loin du football et de toute l’actualité qui va avec. Mais le showbiz ou les événements politiques font également partie de ses recherches journalistiques privilégiées.
L’autobiographie de Bambou, qui sort ce jeudi aux éditions « XO », se termine en 1991, comme le souligne « Paris Match », qui vient de partir à sa rencontre. Une année qui correspond à la disparition de Serge Gainsbourg, le père de son fils Lulu. Une coïncidence ? Pas vraiment…
“Ça ne marche pas” : Bambou a beaucoup de mal à reconstruire sa vie depuis le départ de Serge Gainsbourg, dit-elle
En pleine promotion pour son livre Pas à pas dans la nuit (qui vient de paraître ce jeudi 7 novembre 2024 aux éditions XO), Bambou, l’ultime compagnon de Serge Gainsbourg, est revenu dans Paris-Match (dans une interview à retrouver dans leur édition du jour) sur son parcours difficile puis sur sa rencontre avec le célèbre chanteur. Un homme avec qui elle a eu un enfant en janvier 1986 (il s’appelle Lulu, il est musicien), alors qu’elle se croyait stérile. Son autobiographie se termine en 1991, avec la mort de l’artiste. Pour quoi ?
Devons-nous comprendre que sa vie a pris fin à ce moment-là ? “Non, mais après 1991, il y a beaucoup moins de choses à dire. Par exemple, J’essaie d’avoir d’autres relations amoureuses, mais ça ne marche pas. Impossible, après Serge. Professionnellement, je suis toujours dans l’agence de mannequins IMG et mon quotidien a longtemps été occupé par mon rôle de mère, emmenant Lulu au conservatoire, assistant à ses cours de solfège, lui faisant pratiquer le piano, ses devoirs, la cuisine. .. Aujourd’hui je fais du yoga, je lis beaucoup et je ne sais pas ce que demain m’apportera», vient-elle d’expliquer à l’hebdomadaire.
Bambou et Serge Gainsbourg, un couple solidaire
Des révélations inédites de la part de celle qui n’a rien reçu de l’héritage de Serge Gainsbourg à sa mort. C’est ce qu’elle a récemment indiqué à parisien : “Je n’ai ni droit moral ni droit d’inspection. Ce sont les quatre enfants de Serge qui la partagent. J’avais les droits moraux de Lulu (leur fils, ndlr) quand il était petit et il les a logiquement repris lorsqu’il est devenu majeur. C’est normal, nous n’étions pas mariés et Serge n’avait pas fait de testament. Il est décédé deux semaines avant sa rencontre avec ses avocats. Je n’avais rien après sa mort Mais je n’ai rien demandé.
Pour rappel, Bambou a rencontré Serge Gainsbourg quand elle avait 18 ans, en 1980. Il en avait déjà 52. Un écart d’âge qui ne les a pas empêchés de s’aimer profondément et de se sauver de leur “autodestruction”, comme le souligne il Paris-Match (pour revenir sur cette interview). Elle avec de l’héroïne, et lui avec de l’alcool : «Quand il buvait trop, seul, il reculait. Sans nouvelles, j’ai appelé le Samu avant même d’arriver chez lui et nous l’avons retrouvé dans une mare de sang, après s’être fracassé contre son bar ou une table..»
Aujourd’hui, Bambou se dit « sereine ». Car en publiant ce livre, elle s’affranchit d’un poids « de plusieurs tonnes ».