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ÉTATS-UNIS – Il est de retour. Pour la deuxième fois dans l’histoire américaine (la première depuis le XIXème siècle), un président américain le redeviendra quelques années après avoir quitté le pouvoir. Le républicain Donald Trump a remporté l’élection présidentielle organisée mardi 5 novembre, battant la démocrate Kamala Harris qui espérait devenir la première femme à occuper ce poste.
Premier média à en faire l’annonce, Fox News a été rejoint en pleine nuit américaine (il était vers 11h30 en France) par l’agence Associated Press qui l’a déclaré vainqueur dans l’Etat clé du Wisconsin. Il dispose ainsi de 277 grands électeurs, soit sept de plus que la majorité nécessaire.
Lui qui a échappé à deux tentatives d’assassinat durant sa campagne, s’estimant « protégé par Dieu », a savouré sa victoire entouré de ses proches et de ses supporters depuis son QG en Floride. Il a également revendiqué sa victoire sur scène à Palm Beach avant même que le seuil des 270 grands électeurs ne soit atteint.
Le vote populaire aussi pour Trump ?
Au coude à coude depuis plusieurs semaines dans les sondages, au point que le scénario de l’égalité était redouté, les deux adversaires se sont départagés plus rapidement qu’en 2020 où il avait fallu attendre deux jours pour officialiser la victoire de Joe Biden. Le milliardaire a été en tête toute la soirée avant de s’imposer dans les premiers swing states et de quasiment faire le plein. Il est en passe de remporter le vote populaire, ce qui ne lui est pas arrivé en 2016.
Président pour la deuxième fois, Donald Trump n’aura pas, cette fois, à crier à la tricherie et au vol des voix. C’est ce qu’il menaçait de faire depuis plusieurs semaines en cas de défaite. Il ne faut donc pas craindre des représailles et une répétition de l’assaut du Capitole du 6 janvier. Mais c’est pour l’avenir que le sort des Etats-Unis inquiète.
Immigration, avortement… Peur du pire pour l’avenir
En effet, pour Donald Trump, la question des frontières est la « sujet numéro 1 ». S’il avait fait campagne en 2016 en promettant de construire un mur le long de la frontière mexicaine, il est allé bien plus loin cette fois-ci, en promettant la plus grande opération d’expulsion de migrants illégaux de l’histoire des Etats-Unis. . « Une invasion », « des hordes », « Ils empoisonnent le sang de l’Amérique » : sa rhétorique xénophobe et déshumanisante sur les migrants revenait à plusieurs reprises dans ses discours.
De même que ses propos sexistes et insultants à l’égard de Kamala Harris ont confirmé les craintes de tous les défenseurs des droits des femmes. S’il promettait que son administration “idéal pour les femmes”, beaucoup de gens craignent particulièrement l’avortement.
Il faudra désormais attendre janvier pour que Donald Trump soit investi et prenne ses premières décisions en tant que président, à la grande appréhension d’une grande partie du pays.
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