Alors que le républicain s’apprête à revenir à la Maison Blanche, la gauche a exprimé son inquiétude tandis que les nationalistes ont rapidement exulté.
Après avoir côtoyé Joe Biden et Kamala Harris, Emmanuel Macron s’apprête à retrouver celui qui fut son homologue lors de son arrivée au pouvoir en 2017. Sur X, le président de la République a félicité Donald Trump pour sa victoire à l’élection présidentielle, affirmant « prêts à travailler ensemble comme nous pouvons le faire depuis quatre ans ». Le Chef de l’Etat a souligné leurs différents « convictions » et a insisté sur la nécessité “respect” dans leur collaboration « pour plus de paix et de prospérité ».
Marine Le Pen a rapidement imité le Président en adressant ses « vœux de réussite » à Donald Trump. Le leader du Rassemblement national (RN) a insisté sur la nécessité de « renforcer les relations bilatérales et de poursuivre le dialogue et la coopération constructive sur la scène internationale ».
Marine L
a souligné la nécessité d’un « dialogue continu et d’une coopération constructive sur la scène internationale ».
Cette nouvelle ère politique qui s’ouvre doit contribuer au renforcement des relations bilatérales et à la
A l’inverse, dans son message de félicitations, Jordan Bardella a insisté sur le « réveil » que doit représenter le retrourb.
Au petit matin, Donald Trump n’avait même pas déclaré sa victoire que les nationalistes français s’empressaient de le féliciter. « Je souhaite le meilleur aux Américains qui ont choisi la civilisation contre le wokisme, la décroissance et la déconstruction de leur identité »a déclaré Eric Zemmour, véritable admirateur du 45e président des États-Unis. « Tout le monde l’a enterré. Il s’est levé”a-t-il ajouté, histoire de montrer qu’un retour en politique est toujours possible – à bon escient.
«Maintenant, à notre tour de rendre à nouveau leur grandeur à la France et à l’Europe !»
Même son de cloche du côté de Marion Maréchal, qui s’est adressée à elle “félicitations à Donald Trump pour cette victoire incontestable du peuple américain contre le wokisme, le socialisme, l’immigration de masse et un système médiatique hostile”. Visiblement enthousiaste, l’eurodéputé en a profité pour revenir sur le slogan de campagne du candidat républicain : «Maintenant, à notre tour de rendre à nouveau leur grandeur à la France et à l’Europe !» Le député Éric Ciotti, content de cela « défaite des wokistes » voit aussi dans ce succès « une voie pour la droite en France comme en Europe ».
A gauche en revanche, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche inquiète. Sur les réseaux sociaux, Raphaël Glucksmann a évoqué un « catastrophe mondiale » et un « un cauchemar pour la démocratie, les droits de l’homme et l’Europe ». Au micro de RMC, le chef des communistes Fabien Roussel a rebaptisé les Etats-Unis les « première menace au monde contre la paix, les peuples et les femmes ». Sandrine Rousseau va plus loin en affirmant que le pays de l’Oncle Sam est « le théâtre d’un retour de bâton climato-sceptique, masculiniste et raciste soutenu et encouragé par les acteurs d’une économie libérale avide de profit »en référence au rôle joué par le milliardaire Elon Musk dans cette campagne.
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