Le libertaire Chase Oliver profite d’une deuxième chance d’être traité de spoiler par les candidats de l’Ancien Parti qui esquivent leurs propres échecs
DALLAS – Le candidat libertaire à la présidentielle, Chase Oliver, s’attend à ce que les pleurnicheries commencent dès que les résultats des élections commencent à arriver le soir des élections, comme c’est toujours le cas lors de courses serrées.
«Il y a quatre ans, Donald Trump accusait Jo Jorgensen d’avoir perturbé l’élection. Et si nous parvenons à perturber le processus politique et à obtenir cette notoriété, nous le ferons avec plaisir, que ce soit pour gâcher Harris ou pour Trump.»
“Quelqu’un va nous reprocher en novembre la raison pour laquelle son candidat préféré a perdu.”
Oliver en a fait l’expérience il y a deux ans lorsqu’il s’est présenté aux élections sénatoriales américaines en Géorgie, et les experts ont attribué à ses votes le déclenchement du second tour.
Les libertaires et autres candidats de base donnent aux candidats du Vieux Parti une excuse toute faite : c’est la faute du candidat du troisième parti.
La fausse logique du spoiler ne tient pas compte du fait que les électeurs qui soutiennent les Libertaires ne voteraient pas autrement. De nombreux non-votants décrivent leur refus de participer comme une protestation silencieuse contre des élections simulées.
Si « N’a pas voté » avait été compté comme choix électoral en 2016, « N’a pas voté » aurait remporté 490 voix au Collège électoral, soit bien plus que les 270 nécessaires pour gagner. Plus de 96 millions d’Américains n’ont pas voté sur les 230 millions éligibles pour voter, et parmi ceux qui étaient inscrits, seulement 58,4 % ont voté.
Chase Oliver défend aussi bien ses partisans que ses non-votants.
Il n’a pas abandonné.
Et il n’a pas gâché les élections.
“On ne peut pas gâcher ce qui est déjà pourri.”
En savoir plus sur votechaseliver.com
Belgique