Le 3 novembre, lors de la campagne électorale pour les législatives anticipées, Thierno Alassane Sall (TAS), tête de liste de la coalition Senegaal Kesé, a dénoncé une intervention de la gendarmerie à Ourossogui.
Selon TAS dans son communiqué, la gendarmerie l’a contraint à s’arrêter pour laisser passer la caravane d’Ousmane Sonko.
Indigné, le président du parti République des valeurs critique ce qu’il qualifie de traitement de faveur et d’étalage ostentatoire de luxe de la part du candidat du parti Pastef, Ousmane Sonko, rappelant la souffrance économique des populations locales.
Ainsi, TAS accuse la caravane de Sonko d’avoir mené une campagne empreinte d’excès symboliques, avec de nombreux 4×4, ambulances et une escorte armée, choquante par son contraste avec la précarité ambiante.
L’ancien ministre des Transports et de l’Energie sous Wade critique également le recours à la gendarmerie pour favoriser un candidat, rappelant que cette institution doit rester au service de tous les citoyens.
Thierno Alassane Sall conclut en appelant les Sénégalais à ne pas ignorer les signes d’une alternance malavisée et à voter en conséquence le 17 novembre.
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