Alors que débute l’élection présidentielle aux Etats-Unis ce mardi 5 novembre, le pays déploie un impressionnant dispositif de sécurité pour parer aux risques d’émeutes et protéger le vote, affirme Le Gardien.
Barrières partout, renforts des forces de l’ordre… Aux Etats-Unis, on ne lésine pas sur les moyens pour anticiper les risques de violences et d’émeutes lors du scrutin de l’élection présidentielle, qui a lieu ce mardi 5 novembre, racontent nos confrères de Tuteur.
A Washington notamment, où le souvenir de l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021, où des centaines de partisans de Donald Trump avaient tenté d’empêcher la certification de la victoire de Joe Biden, hante encore les esprits. Le FBI a installé un poste de commandement national dans la capitale fédérale pour surveiller les menaces 24 heures sur 24, toute la semaine.
De nombreux médias américains montrent l’installation de barrières métalliques à plusieurs endroits, notamment autour de l’université Howard, où Kamala Harris passera la nuit électorale. “Soyons clairs : il n’y aura aucune tolérance pour la violence dans notre ville», a déclaré lundi Pamela Smith, chef de la police de Washington. Des clôtures ont été érigées devant le centre de congrès du comté de Palm Beach, où Donald Trump passera la soirée électorale, à West Palm Beach, en Floride.
Craintes en matière de sécurité
Partout au pays, des mesures similaires ont été prises. Des mesures de protection sont également prises dans les bureaux de vote comme à Phoenix, en Arizona, où le bâtiment a été équipé de détecteurs de métaux, surveillés par des drones dans le ciel et protégés par des tireurs embusqués seront placés sur les toits, rapporte Le Wall Street Journal.
Certains élus américains craignent également pour leur propre sécurité, comme la secrétaire d’État du Michigan, Jocelyn Benson, qui a expliqué sur NBC avoir appelé son équipe de sécurité personnelle «pour s’assurer que sa famille était en sécurité», après avoir été personnellement attaquée sur les réseaux sociaux par le milliardaire Elon Musk, qui fait ostensiblement campagne pour Donald Trump.
Selon CNN, les responsables de la Garde nationale ont annoncé que plus de deux douzaines d’États américains étaient prêts à envoyer des troupes à Washington si nécessaire dans les semaines qui suivraient l’élection présidentielle et pendant la période précédant l’investiture. .