Ce lundi 4 novembre, la zone à circulation limitée (ZTL), promesse de campagne de la maire Anne Hidalgo, entre en vigueur dans les quatre premiers arrondissements de Paris. Comme l’indique Le Point, cette mesure vise à réduire la pollution, libérer l’espace public et également encourager les mobilités douces.La ZTL s’étend sur une superficie d’environ 5,5 km², couvrant les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements. Initialement, les hauts quais de la rive droite ainsi que les îles de la Cité et Saint-Louis devaient être inclus, mais la préfecture de police, située sur l’île de la Cité, s’y est opposée et ces zones ont été exclues.
Par ailleurs, les quartiers de la rive gauche entre le boulevard Saint-Germain et la Seine ont également été retirés du projet, afin de réduire les impacts logistiques. Cette décision marque un compromis entre une restriction étendue et les besoins fonctionnels de la ville et de ses institutions.
Une zone réservée au trafic de destination
Dans cette ZTL, seuls sont autorisés les véhicules à destination, c’est-à-dire ceux ayant un motif de s’y arrêter, comme par exemple pour faire des courses, un rendez-vous médical, ou encore les services d’urgence, les taxis et les transports en commun. Les résidents, les travailleurs du secteur, les personnes à mobilité réduite, ainsi que les bus touristiques y ont également accès. Une phase pédagogique de plusieurs mois précédera la mise en place des contrôles et des éventuelles sanctions.
La Mairie de Paris espère une baisse de la circulation de 30 % sur l’avenue de l’Opéra et de 15 % sur le boulevard de Sébastopol, signes d’une transformation progressive mais significative de l’espace urbain parisien. Cette initiative parisienne pose une question plus large pour les centres urbains : faut-il interdire les voitures dans les hypercentres de nos villes ?
publié le 5 novembre à 7h00, Orane Guisset, 6Medias
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