Amadou Bâ, qui incarne la paix et l’avenir, ne pouvait espérer meilleur cadre pour terminer sa journée de campagne électorale, après une traversée paisible et rapide de la Gambie. La foule, qui n’a d’yeux que pour l’ancien Premier ministre, a rivalisé d’ardeur et de détermination, comme si elle voulait lutter pour le triomphe de « Jamm ak Njarin » au Rip et partout, au Saloum.
D’où la satisfaction du président Bâ qui peine à contenir sa joie. ” Je suis heureux de constater la dynamique unie de l’opposition dans le département. Et pourtant, les états-majors n’y ont pas contribué».
Une brève introduction, avant qu’Amadou Bâ ne rende hommage aux enfants illustres de Nioro, dont «Moustapha Niasse, un haut responsable de l’Etat, Serigne Mbaye Thiam et Mamadou Moustapha Bâ. Des hommes de valeurs, compétents et généreux, mais aussi de grands contributeurs au développement économique et social du pays.».
Aussi, informe le président de la coalition Nouvelle Responsabilité, «Le Sénégal a une administration robuste, républicaine et loyale. Je distingue l’armée nationale pour son professionnalisme, sa loyauté et son patriotisme« . Un sujet qui tient clairement au cœur de l’ancien Premier ministre, qui poursuit : «N’impliquons pas les armées dans nos discussions politiques. Ne jouons pas avec les fondements de notre nation. Le rôle d’un Premier ministre n’est pas de stigmatiser de vaillants officiers qui ont tout donné à leur pays».
C’est clair et bien exprimé, avant que le Président Bâ ne revienne en politique, pour indiquer que sa coalition veut une majorité qui lui permettra de gouverner, pour mettre le Sénégal dans la bonne direction. Une situation qui ramènerait l’actuel Premier ministre, plus capable d’opposer, à revenir à ce qu’il sait faire de mieux.
Compétition électorale, ajoute Amadou Bâ, «nCela ne devrait pas être l’occasion de détruire, déconstruire et démolir les bases qui soutiennent notre pays. Débattons, avançons des idées et laissons le meilleur gagner. On ne construit pas un pays dans la division et la violence».