Dans la nuit du 3 au 4 novembre, un distributeur automatique a été attaqué par des malfaiteurs. Ils ont visé la Caisse d’Epargne qui est située en centre-ville, au 10 boulevard Gallieni, à Vic-en-Bigorre.
Dans la nuit du 3 au 4 novembre, un acte de délinquance secoue la commune de Vic-en-Bigorre. Des malfaiteurs ont attaqué le distributeur automatique (DAB) de la Caisse d’Épargne, situé en centre-ville, au 10 boulevard Gallieni. Ce lieu, habituellement calme, a été le théâtre d’une opération criminelle soigneusement ciblée, qui a immédiatement mobilisé la police.
Une attaque en pleine nuit
Au petit matin, les habitants de Vic-en-Bigorre ont découvert les traces de l’incident qui s’est déroulé dans la nuit. Les assaillants ont délibérément choisi de s’attaquer au distributeur de la Caisse d’Épargne. Les circonstances précises de l’attaque, ainsi que le mode opératoire des malfaiteurs, n’ont pas encore été officiellement communiqués par les gendarmes chargés de l’enquête.
Une réponse rapide de la police
Dès l’alerte donnée, les gendarmes des Hautes-Pyrénées se sont rendus sur place. Ils ont rapidement sécurisé les abords du distributeur pour éviter tout risque pour le public et préserver d’éventuels indices. Par ailleurs, des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie ont été déployés pour procéder aux investigations nécessaires.
Ces spécialistes ont scrupuleusement examiné le distributeur et son environnement, à la recherche de preuves matérielles. Leur travail pourrait s’avérer décisif dans la traque des criminels. Des échantillons ont été prélevés, et la scène a été photographiée sous tous les angles, dans l’espoir de découvrir des indices laissés par les agresseurs, qu’il s’agisse de traces ADN, d’empreintes digitales ou d’autres éléments. compromettant.
Dommages estimés à 100 000 €
Bérengère Prud’homme, procureur de la République de Tarbes, fait le point sur le dossier. « Je confirme l’attaque d’un distributeur hier soir à Vic-en-Bigorre. Les malfaiteurs l’ont forcé à l’aide d’une explosion de gaz. Il y avait au moins deux suspects, cagoulés, qui ont pris la fuite à bord d’un véhicule. Le préjudice s’élève à environ 100 000 euros. La procédure semble être la même que lors d’une précédente tentative à Bazet fin septembre. de l’enquête ».
Un impact pour la population
Le guichet automatique de la Caisse d’Épargne représente un service essentiel pour de nombreux résidents de Vic-en-Bigorre, particulièrement ceux qui n’ont pas d’autre moyen d’accéder aux services bancaires. L’attaque et les réparations nécessaires pourraient priver les résidents de cet accès pour une durée indéterminée, créant ainsi des désagréments importants.
Une enquête en cours
Pour l’heure, l’enquête se poursuit. Les gendarmes espèrent que les indices relevés par les techniciens en identification criminelle permettront de retrouver rapidement les auteurs de cette agression. Aucun détail supplémentaire n’a encore été communiqué sur la manière dont les malfaiteurs ont procédé, ni sur l’éventuel préjudice subi par le distributeur ou la somme d’argent éventuellement prélevée. Les enquêteurs analyseront également les caméras de surveillance situées dans le secteur, qui pourraient fournir des éléments clés pour identifier les suspects.
Bazet – Un distributeur volé le 27 septembre 2024 : dégâts estimés à 65 000 €
Dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 septembre, un vol spectaculaire a eu lieu dans la zone commerciale de Bazet, située le long de la route départementale reliant Tarbes à Vic-en-Bigorre. Plusieurs individus cagoulés ont pris pour cible le distributeur automatique (DAB) de la Société Générale, utilisant des explosifs pour s’emparer du distributeur. Le montant des dégâts a été estimé à environ 65 000 €.
Dès les petites heures du vendredi matin, l’activité dans la zone commerciale de Bazet a été marquée par une présence importante des forces de l’ordre. Bien que les commerces aient ouvert leurs portes, les gendarmes ont empêché tout accès aux véhicules pour sécuriser les lieux du crime et permettre le bon déroulement des investigations.
Les gendarmes de la cellule d’identification criminelle du groupement de gendarmerie des Hautes-Pyrénées étaient sur place pour relever des indices susceptibles de les aider à identifier les auteurs de ce vol audacieux. Parallèlement, une enquête de quartier a également été lancée pour recueillir des informations complémentaires.
Des moyens importants ont été déployés pour cette enquête. La brigade de recherche de Tarbes, la cellule d’identification criminelle, ainsi que la section de recherche de Toulouse et l’office central de lutte contre la délinquance itinérante avaient été mobilisés.
Le procureur de la République, Bérengère Prud’homme, a confirmé les faits. Elle précise : « Ce jour-là, vers 4h30, la gendarmerie a été alertée qu’un distributeur de la Société Générale avait été attaqué à l’explosif. Il semblerait que plusieurs individus cagoulés soient impliqués. Le préjudice est estimé à environ 65 000 euros. L’enquête est menée par la brigade de recherche.
Laloubère – Ils tentent de voler le distributeur du Géant Casino en 2019
Dans la nuit du samedi 30 mars au dimanche 31 mars 2019, des individus ont tenté de voler de l’argent au distributeur automatique de la zone commerciale du Géant Casino à Laloubère. Les criminels ont été visiblement effrayés lorsque l’alarme s’est déclenchée et ont pris la fuite. La police a été prévenue et une enquête a été immédiatement ouverte. Évidemment, les criminels n’étaient pas des professionnels du crime organisé puisqu’ils avaient agi avec l’un de leurs véhicules. En effet, grâce aux images de vidéosurveillance, la police n’a pas tardé à les interpeller en remontant jusqu’au propriétaire du véhicule.
Rabastens-de-Bigorre : le distributeur arraché en juillet 2015
Vendredi 10 juillet 2015, à 4 heures du matin, le distributeur du Crédit Agricole de la place centrale de Rabastens-de-Bigorre a été arraché par des casseurs. Ces derniers avaient réussi à s’enfuir, et le montant du butin n’avait pas été communiqué.
Tarbes : des braqueurs d’explosifs arrêtés en 2013
Les braqueurs qui ont fait exploser un distributeur du Crédit Agricole le 8 août 2013 ont été arrêtés en décembre 2013. C’était une affaire qui avait fait beaucoup de bruit à l’époque : les distributeurs du Crédit Agricole de Bayonne, Lacq et Tarbes avaient été attaqués et dévalisés. à l’explosif, dans la nuit du 7 au 8 août 2013. Les trois braquages, commis avec le même mode opératoire, ne laissaient donc guère de doute sur l’existence de la même bande de voyous. Et ce sont ces braqueurs présumés, âgés de 28 à 36 ans, qui ont été interpellés par les gendarmes sur les communes de Miramas, Montélimar et Commenay. Ils auraient volé quelque 80 000 euros, soit près de 50 000 au distributeur tarbais.
Tournay: Attempted burglary at Crédit Agricole. Two men arrested in 2012
Dans la nuit du mercredi 29 mars au jeudi 1er mars 2012, vers 4h30, quatre individus ont tenté de cambrioler le Crédit Agricole Pyrénées Gascogne, 10, place d’Astarac à Tournay. Les malfrats, qui n’étaient pas originaires des Hautes-Pyrénées, étaient de vrais professionnels. Leur tentative avait été planifiée, organisée et ils s’étaient équipés en conséquence – cagoules et chalumeaux dans leurs sacs. Leur cible ? Le guichet automatique de la banque. Pour y arriver, ils sont entrés dans les locaux de la banque. Malgré tout leur attirail, ils ont oublié un « détail » qui allait s’avérer fatal pour leur entreprise : la vidéosurveillance de l’établissement. Le système de sécurité avait alerté le centre opérationnel de la Gendarmerie nationale, qui avait envoyé les gendarmes en ronde de surveillance cette nuit-là. Les gendarmes de Tournay, les plus proches, ont également été mobilisés. Lorsque la police est arrivée, les voleurs ont tenté de prendre la fuite. À bord de leur grosse voiture, ils voulaient se frayer un chemin devant la police, mais ont perdu le contrôle de leur véhicule et ont heurté le parapet d’un pont. Les gendarmes en ont profité pour mettre la main sur deux des quatre malfrats – blessés par l’accident et qui ont dû être évacués (sous surveillance) par les pompiers vers l’hôpital le plus proche – pendant que les deux autres prenaient la poudre. s’échapper.
Malgré tous les efforts des gendarmes, qui avaient déployé un système de recherche opérationnel, comprenant un hélicoptère et un maître-chien, les fugitifs n’ont pu être retrouvés. Pendant ce temps, un incendie se déclare dans la banque. Probablement à cause des tentatives des voleurs de s’introduire dans le distributeur. L’incendie a été rapidement maîtrisé par les pompiers. Les individus arrêtés étaient bien connus de la police.
Les distributeurs automatiques de billets (DAB) sont devenus des cibles privilégiées pour les criminels en France, attirés par la grande quantité d’argent liquide qu’ils contiennent. Un distributeur automatique contient en moyenne 150 000 euros d’espèces lorsqu’il est plein, ce qui représente une tentation considérable pour les criminels cherchant à s’en emparer par tous les moyens.
Le premier distributeur automatique de billets a vu le jour en France en 1968, marquant une véritable révolution dans l’accès aux espèces pour les particuliers. Depuis, le nombre de distributeurs automatiques n’a cessé d’augmenter, pour atteindre aujourd’hui environ 65 000 unités réparties sur tout le territoire national. Ils permettent à des millions de Français de retirer de l’argent 24h/24, dans des lieux parfois très isolés.
Des cibles faciles pour les criminels
Même si les banques traditionnelles ont toujours été les premières victimes des braquages, la tendance a évolué au fil du temps. Aujourd’hui, les attaques ATM sont devenues un mode d’opération privilégié pour plusieurs raisons. D’une part, ces appareils sont souvent situés dans des endroits éloignés ou hors de portée immédiate des forces de l’ordre, ce qui facilite les attaques. En revanche, les vols à main armée visant les caissiers de banque sont de plus en plus rares, en partie parce que le personnel des banques a désormais un accès restreint aux espèces. Les distributeurs automatiques sont donc devenus des cibles plus attractives pour les criminels.
Les méthodes pour attaquer un guichet automatique varient : certains criminels utilisent des explosifs pour faire exploser les distributeurs, tandis que d’autres optent pour des méthodes plus sophistiquées, comme le piratage informatique. Ces attaques, bien que complexes, permettent aux criminels de voler rapidement d’importantes sommes d’argent, sans avoir à affronter directement le personnel ou les clients d’une banque.
Un phénomène fluctuant mais alarmant
Le nombre d’attaques de DAB varie d’une année sur l’autre en France, mais il se situe généralement entre 150 et 200 incidents enregistrés chaque année. Cette fluctuation peut être liée à différents facteurs, comme l’amélioration des dispositifs de sécurité installés autour des distributeurs, les stratégies de prévention mises en place par les forces de l’ordre, ou encore la diversification des méthodes utilisées par les criminels pour contourner ces dispositifs.
Malgré les efforts visant à renforcer la sécurité des distributeurs automatiques, leur vulnérabilité reste une Source de préoccupation. La perspective de voler des dizaines de milliers d’euros en quelques minutes est une incitation suffisante pour que ce type de délinquance perdure.
Face à cette menace croissante, les banques et les autorités françaises s’efforcent de renforcer la sécurité des distributeurs automatiques en multipliant les mesures de prévention. Il s’agit notamment de l’installation de dispositifs anti-explosifs, de systèmes de vidéosurveillance améliorés et de la mise en place de mécanismes de protection des billets (par exemple, des systèmes de projection d’encre qui rendent les billets inutilisables en cas de vol).
Cependant, la sophistication des attaques augmente à mesure que la technologie progresse, ce qui oblige les forces de l’ordre et les banques à rester vigilantes et à innover constamment pour faire face à ce phénomène.