Près de cinq mois après les élections, l’entraîneur Bart De Wever s’est rendu chez le Roi pour lui remettre un 10ème rapport. Un communiqué du Palais Royal nous informe qu’il a présenté sa démission.
Bart De Wever rame depuis près de 150 jours, mais il n’arrive pas à faire avancer son canoë, le canot Arizona, du nom des 5 partis N-VA, CD&V, Vooruit, MR et Engagés, censés constituer le futur gouvernement fédéral. Les cinq partis se sont réunis ce matin avant la rencontre des entraîneurs avec le Roi.
Après cette rencontre dite de la « dernière chance », Bart De Wever a présenté sa démission au souverain. A sa libération, il n’a fait aucune déclaration.
“M. De Wever informa le Roi de l’avancement de sa mission en vue de la formation d’un nouveau gouvernement. N’ayant pas obtenu l’accord de tous les partenaires actuellement impliqués dans les négociations, M. De Wever a ajourné sa démission au Roi.»indique le communiqué du Palais.
Le Roi garde sa décision en délibéré et laisse à Bart De Wever le temps, jusqu’au 12 novembre, de procéder à des consultations complémentaires. Clairement, Bart De Wever reste entraîneur, mais il a un nouveau délai. Le 12 novembre, il devra à nouveau se présenter au Roi.
Forward quitte les négociations
Un peu plus tôt, Conner Rousseau, président du Vooruit, a quitté la réunion des présidents de partis, une demi-heure avant les autres. On apprend juste après que le Vooruit ne participera plus aux négociations pour la formation du gouvernement de l’Arizona.
Cela signifie que les 4 partis devront chercher un nouveau partenaire afin d’obtenir une majorité étroite : avec l’Open VLD, la future coalition disposerait d’une majorité d’un seul siège à la Chambre. C’est court, mais c’est suffisant, sur le papier en tout cas.
Si les négociations thématiques (santé, défense, énergie, sécurité…) avaient déjà bien avancé, elles n’ont pas encore démarré sur le budget et les thèmes centraux que sont la fiscalité, l’emploi et les retraites. Le Vooruit a estimé que le score socio-économique soumis par le formateur aux cinq partis était bien trop déséquilibré.
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